"D’où vient que vous soyez à exiger des per-diem ou à extorquer des billets de banque à vos compatriotes ?... J’annonce qu’à partir de ce jour, on ne parlera plus de per-diems au ministère de la fonction publique et de la réforme de l’Etat. Les per-diems sont l’expression de la mauvaise gouvernance car non seulement ce n’est pas prévu par le budget, mais ils permettent aux ministres et à leurs complices de s’enrichir indûment", a dit M. Entcha Ebia.
Il a insisté sur la restauration de l’autorité de l’Etat en demandant aux agents subalternes de respecter leurs chefs hiérarchiques.
"Il n’est pas normal qu’un subordonné parle à son chef les mains dans les poches ou en marchant. De tels comportements seront sanctionnés sans complaisance", a prévenu M. Entcha Ebia qui a proposé l’instauration des cahiers de présence aux postes de travail où chaque fonctionnaire civil marquerait l’heure de son arrivée au travail et celle du départ.
M. Entcha Ebia a averti que les agents qui accumuleraient des retards ou des absences au travail s’exposeront à des sanctions "pécuniaires".
Lors de son entrée en fonction le 14 août dernier, le président Denis Sassou Nguesso s’était engagé à combattre la corruption dans l’administration publique.