Naissance du Crédit Lyonnais Congo

Le capital de la nouvelle banque a été fixé à 4 milliards de F
CFA. Il sera détenu pour 90% par le Crédit lyonnais et 10% par
l’Etat congolais.
L’agence française de développement (AFD), en tant que
partenaire financier de la nouvelle banque, devrait obtenir des
actions dans ce capital, a affirmé à la radio l’administrateur
provisoire de l’ancienne BIDC, Christian Bertoli, sans toutefois
préciser le niveau de cette participation.

Selon M. Bertoli, le Crédit lyonnais Congo reprendra
partiellement les effectifs de l’ancienne BIDC qui comptait 128
employés. Cette nouvelle banque sera opérationnelle dans trois mois,
a précisé la radio.

La BIDC est l’une des trois banques commerciales publiques
congolaises qui devaient être privatisées. L’Union congolaise des
banques (UCB) a déjà été reprise par la compagnie financière des
participations (COFIPA), un groupe euro-africain basé à Abidjan.

Le Crédit pour l’agriculture, l’industrie et le commerce (CAIC)
auquel s’intéresse le groupe des Banques populaires de France, selon
des sources économiques à Brazzaville, devra aussi être privatisé.

L’accord pour la privatisation de la BIDC a été signé par le
ministre congolais des Finances, Mathias Dzon et par le directeur du
département Afrique du Crédit lyonnais, Michel Validir.