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André Okombi Salissa, touche l’essentiel : La réinsertion et l’emploi des militants du CADD-MJ (Comité d’Action pour la défense de la Démocratie-Mouvement de Jeunesse).

NDLR : La publication de ce communiqué du CADD-MJ n’engage en aucune manière Congopage qui demeure indépendant de tout parti politique.

A l’occasion du lancement officiel de la 2ème session de la formation qualifiante, ce samedi 25 novembre à l’amphithéâtre de l’institut Thomas Sankara à Pointe-Noire, des milliers de jeunes ont repris en cœur le refrain d’une chanson de l’orchestre Ocean Musica : "Okombi Salissa Seigneur et Sauveur"

André Okombi Salissa ministre de transport et de l’aviation civile, président coordonnateur du CADD (Convention pour l’Action de la Démocratie et le Développement), est en passe de devenir le politique, le plus ancré dans les problèmes que rencontrent la jeunesse congolaise, parmi les plus important : le chômage.

Cette frange de la population la plus importante dans la pyramide des âges au Congo, confrontée à l’âpreté de la vie, fonde un espoir sur cet homme.
Rappelons que la première session de la formation qualifiante de Pointe-Noire a mis sur le marché de travail cinquante jeunes militants dans les filières : mécanique, tuyauterie, électricité, maçonnerie, chaudronnerie, et les nouvelles technologies de la communication.

Ce programme auquel le fondateur de ce mouvement, le président de la République Denis Sassou Nguesso attache du prix, se veut national.

Les militants de Dolisie, attendaient ce même Samedi en fin de soirée, André Okombi Salissa, pour le lancement de la 2ème session de formation qualifiante placée sous le signe : « Journée de réflexion sur l’insertion socio-économique des jeunes du CADD-MJ par les petits métiers et les activités génératrices des revenus »

Ce n’est pas idiot de créer les "stock option"dans un mouvement politique qui a des ambitions.

Sevrer autrement son électorat en donnant de la formation et du travail est l’alternative que propose le CADD à l’aumône du riz, poisson salé, tee-shirt, et quelques billets de banque distribués ça et là par les éligibles à la veille des élections.

Le CADD pose là, les jalons d’un Congo futur où la jeunesse est valorisée. L’occurrence était indiquée pour Pierre Marie-Adrien MAKOSSO et François YOKA, respectivement président départemental et président communal du CADD, de faire en levé de rideau un discours en deux tons :
  Dire énergiquement à la vielle classe politique remorquée par les intérêts et réduite à la critique qu’elle a un bilan voisin de zéro.
  Impulser l’espoir dans le programme de la " Nouvelle Espérance".

Le point d’orgue de cette journée a été le discours du président coordonnateur du CADD, monsieur André Okombi Salissa.

« Mesdames et Messieurs,
  dirigeants et cadres du Comité d’Action pour la Défense de la Démocratie-Mouvement de Jeunesse (CADD-MJ),
  Mesdames et messieurs les dirigeants et cadres de la convention pour l’action de la démocratie et le développement (CADD),
  chers militants,
  camarades et distingués invités,
le rassemblement de ce jour se passe de mots et de formules.

C’est un instant de joie certes, mais aussi un temps de preuve intellectuelle parce que nul ne l’ignore, notre dessein affiché est de trouver un chemin, une voie certaine pour sortir les jeunes de l’isolement de chômage et l’oisiveté et de vous redonner confiance en vous même et en l’avenir, parce qu’il faut vous accompagner et vous aider à entreprendre le voyage de votre vie adulte et vous munir des secrets du bonheur et du succès.
Certains adultes vous ont peut-être encouragés, à garder pour cela un espoir ouvert, cela est d’autant vrai que dans le monde très surpeuplé d’aujourd’hui, nous ne pouvons pas tout simplement continuer à vivre avec les vielles habitudes d’étroitesse d’esprit. Je vous invite instamment à ouvrir votre esprit à toutes les possibilités et à résister au pessimisme.
Dans les travaux précédents nous nous étions accordés sur le fait l’avenir fait peur aux jeunes parce qu’ils n’ont pas les moyens de l’affronter. Vous venez vous mêmes de reconduire ce constat et d’obtenir quelques masses de réponses au problème, mais d’y parvenir,

Je voudrais insister sur le fait que la jeunesse de notre pays ne doit pas se sentir piégée sur le
sort de la nation.
C’est ici, plus que nulle part ailleurs que tous nos jeunes, tous les congolais sans exception doivent trouver les outils d’épanouissement personnel et de la réalisation sociale.

Nous savons qu’un homme démuni est un homme diminué, c’est un homme qui a souvent honte. Nous savons que lorsqu’il ne travaille pas, il n’a pas de revenus et il risque de devenir dangereux pour lui-même, dangereux pour les siens et dangereux pour la société toute entière.
Il risque de perdre les repères et de se perdre. C’est pour cela qu’aujourd’hui, pour la deuxième fois, nous venons parler de l’emploi durable et valorisant.
J’ai entendu vos discours, et pense sincèrement que vous avez raison, car dans un monde qui s’oriente plus vers une économie de connaissance, la survie de chacun dépend indubitablement de son savoir faire. Notre société devient de plus en plus exigeante en termes de qualification, notamment pour la main-d’œuvre. C’est pour cela que je suis venu une fois de plus personnellement vous apporter ma caution et mon soutien multiforme pour les sessions de formation qualifiante que vous allez ouvrir, parce que je suis certainement persuadé que c’est une vie ouverte pour l’insertion dans le monde du travail. Je sais, puisque je suis en contact permanent avec notre base, qu’un cercle vicieux est entrain de s’installer dans le marché du travail.
On demande à des jeunes qui n’ont jamais eu d’emploi de justifier d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans. En même temps on leur dit que les entreprises n’offrent de formation qu’à ceux qui sont employées. Ce qui aboutit à un résultat inique, un résultat trop injuste. Ils ne seront pas employés parce qu’ils n’ont pas d’expérience professionnelle. Ils ne seront pas formés, parce qu’ils ne sont pas employés. C’est cela qu’il faut combattre, c’est à cela qu’il faut mettre fin.

Camarades, je viens de faire cette allusion, pour que ceux qui vont s’engager dans les travaux à venir ne se posent pas la question sur les outils de leur apprentissage. Nous faisons chaque chose en son temps.
D’abord la formation, ensuite l’emploi.
Ce sera notre façon à nous au sein du comité, au sein du CADD, de répondre à la précarité du marché de travail.
Je ne pourrais pas ne pas vous signaler que les succès de ces sessions de formation qualifiante dépendent du sérieux et du dévouement de tous les participants.
  Pour les formateurs, il sera question de faire le don de soi sans réserve, de transmettre le savoir et surtout d’insister sur la nécessité du savoir-faire, parce que si le savoir est pouvoir, ce pouvoir trouve ses limites là où commencent la méthode indispensable à toute action. Donc j’insiste, il faut transmettre le savoir et le savoir-faire.
  Aux auditeurs, les jeunes je dirais qu’il ne vous coûtera rien d’autre pour apprendre que la disponibilité et l’attention.
Vous êtes face à une opportunité que notre comité d’action est seul à offrir, c’est à la porté de celui qui veut bien le prendre.
Non je voudrais dire mieux, c’est un pouvoir à la porté de celui qui le désire.
Ceci dit, camarades, j’aimerais si vous me le permettrez, vous rappeler que nous avons tous toujours attendu que l’avenir appartienne aux jeunes.
Mais de quels jeunes s’agit-il ?
La vérité c’est que l’avenir appartient qu’aux jeunes qui veulent se l’approprier : On dit aussi souvent que vaut mieux tard que jamais.
Mais n’oublions pas que trop tôt a un remède, tant dit que trop tard est irrémédiable.

Je terminerais par cette phrase de Kipling qui dit : « Si tu veux vivre ton rêve alors réveille-toi. » que ceux qui ont des oreilles entendent.
Camarades notre comité a toujours été à l’avant garde de la lutte que mène avec acharnement et détermination le président de la République, son excellence Denis Sassou Nguesso, pour l’instauration de l’Etat de droit, pour la restauration de l’autorité de l’Etat, pour le développement socio-économique et pour la démocratie. Je voudrais nous rappeler à tous que le pays vient de loin voir même de très loin.
En 1997, au lendemain de la guerre du 5 Juin, parce qu’il n’y a pas de peuple sans mémoire, le pays était exsangue, en lambeaux.
La désétatisation avait atteint son comble, l’ethnisme et le tribalisme avaient remplacé toutes les règles de gestion saine de l’Etat. La corruption était au domaine.

Ceux qui s’étaient montré incapables de bâtir un Etat de droit sont passé par la démocratie d’intimidation et ne parlaient plus de l’Etat de droit, alors qu’il ne s’agissait que de leur propre droit. Ceux là même, veulent aujourd’hui nous donner les leçons de gouvernance. Nous le tolérons mais c’est inadmissible du point de vue morale.

Nous savons que beaucoup de sirènes sonnent la cloche, certaines avancent masquées, parce qu’elles ne nous voient pas, elles croient que nous ne les voyons pas, mais nous les voyons bien, nous savons qu’ils appellent Par l’anarchie pour annihiler tous les efforts de la démocratie et les actions du développement et le processus de reconstruction de l’Etat encours.

Appeler à la démission d’un chef d’Etat, ce n’est pas un acte politique c’est tout simplement irresponsable. Mais nous ne voulons pas nous attaquer sur ce chapitre, parce qu’il n’honore pas la classe politique. Je dis seulement du haut de cette tribune qu’il n’y a aucune raison de leur prêter un temps ne soit peu de crédit, car ils ne sont pas du tout crédibles. Nous trouverons le temps de parler de leur passé si cela est nécessaire. Soyez donc rassuré, nous n’avons pas à douter de la mise en œuvre du programme de la Nouvelle Espérance, encore moins son excellence Denis Sassou Nguesso, président de la République. Silence, nous travaillons !

Aujourd’hui, l’heure est au labeur et à la sérénité, nous avons le rendez-vous de 2009, ce sera l’heure du bilan : Avant l’heure ce n’est pas l’heure. Nous sommes sur nos marques et nous ne prendrons pas de faux départ. Nous débattrons de tout avec tout le monde mais le moment venu. Mais nous ne ferons pas de chicards avec qui que se soit avant l’heure. Que ceux qui ont des oreilles entendent et à bon entendeur salut.

Vive la République, vive le président de la République, vive le CADD-MJ, je déclare ouvertes les "journées de réflexion sur l’insertion socio-économique des membres du CADD-MJ, sur les petits métiers et les activités génératrices de revenus", et je lance officiellement la 2ème session de la formation qualifiante, des jeunes du CADD-MJ, du département du Kouilou.

Monsieur Faustin Elenga, Secrétaire Général du CADD-MJ, a accordé une interview à la presse

Que stion : Monsieur Faustin Elenga, peut-on savoir quelle fonction occupez-vous au sein de votre parti politique et son historique ?

Faustin Elenga : Merci, monsieur le journaliste, je suis le Secrétaire Général du CADD-MJ, et l’on m’appelle le camarade Elenga Faustin. D’abord ce n’est pas un parti politique. C’est une association à caractère politique affiliée au PCT et qui est dénommée Comité d’Action pour le Défense de la Démocratie Mouvement de Jeunesse (CADD-MJ). Ce mouvement a été créé le 28 Août 1993, à l’initiative du président de la République, Denis Sassou Nguesso. Voilà l’historique de ce mouvement.

Q : On se rend compte que le CADD-MJ prend de l’ampleur avec ses 40.573 militants selon le président communal, monsieur Pierre Marie Adrien Makosso, et s’implante sur l’étendue du territoire national. Etes-vous prêt pour les élections prochaines ?

FE : Nous sommes organisés depuis 1993, et le mouvement est bonnement implanté sur toute l’étendue du territoire national. Dans tous les districts de notre pays vous trouverez les membres du CADD-MJ, posez leur la question si nous sommes prêt ou pas pour les élections futures. Je pense que toute organisation politique qui veut vivre devrait s’organiser pour aborder toutes sortes d’échéance électorale. Donc le CADD-MJ, ne pourrait pas déroger à cette règle là.

Q : Aujourd’hui, le CADD-MJ semble prendre le pas sur les autres mouvements politique, notamment dans la lutte contre le chômage des jeunes. Quelle est l’importance des journées de réflexion sur l’emploi des jeunes ?

FE : Nous avons des milliers de militants qui fondent leur espoir en nous et nous ne pouvons pas rester sans rien faire. Il faut donc chercher des voies et des moyens selon nos possibilités et selon leur centre de préoccupation. C’est pour cela que nous organisons les journées de réflexion pour essayer de résorber le chômage. On donne d’abord la formation qualifiante à ces jeunes et puis demain l’emploi. Donc trouver les mécanismes pour orienter les enfants vers le monde de l’emploi afin qu’ils se vendent mieux dans le marché du travail de plus en plus exigeant.

Q : Monsieur le Secrétaire Général, c’est bien de faire des ateliers sur l’insertion des jeunes militants dans la société active, mais avez-vous déjà prévu des structures de formation ?

FE : Quand on organise ces ateliers soyez rassuré qu’en amont nous avons déjà pris attache avec les structures de formation.

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