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En vue des législatives...

Ce dimanche, comme vous le savez, le pays organise le premier tour des législatives. On espère que le scrutin sera mieux organisé, plus transparent et que la compétition se fera sur des bases plus loyales. L’opposition, en ordre dispercé encore, prend part à cette élection.

Depuis lundi, RFI nous présente quelques une des figures de notre vie politique.

Lundi, Bernard Kolélas du MCDDI a dit qu’il souhaitait le départ des troupes étrangères du Congo, la fin de la guerre dans le Pool et l’ouverture plus large du Congo à la démocratie.

Mardi, André Milongo, a donné les raisons de la participation de l’opposition à cette élection (elle qui avait boycotté la présidentielle). Il a déclaré que ceci était la vraie élection parce qu’elle confrontait les futurs élus avec le peuple et la réalité qu’il vit (le pays est en ruines : il faut six heures pour aller de Brazzaville à Kinkala ; 75 Km) ; il a dit l’espoir que la tricherie ne soit pas présente dimanche.

Mercredi, Jacques-Joachim Yhombi Opango du RDD a appelé au dépassement de ce qui nous a divisé. L’ancien Premier ministre a déclaré que chacun - quel que soit le camp où il se trouve - a sa part de responsabilités dans la situation du Congo. Cinq ans, c’est suffisant ; il faut tourner la page. Il a révélé qu’une partie de l’opposition en exil a saisi le Président Blaise Comparé pour amorcer le dialogue de la réconciliation. La balle est dans le camp du régime de Brazzaville.

Jeudi, Rodolphe Adada s’est exprimé sur les raisons de sa candidature à Brazzaville (seul ministre du gouvernement Sassou à le faire dans la capitale). Le ministre des Affaires étrangères a expliqué qu’il était un "Mwana Ouenzé", et que ce quartier, par le cosmopolite de ses habitants, était une mini-représentation de la République.

Vendredi, c’est Jean-Claude Bongolo qui a plaidé pour une vraie liberté de la presse au Congo. Le Directeur et fondateur du journal La Rue Meurt (anciennement La Rumeur), est candidat à la députation à Makélékélé. Il estime que hommes et femmes de presse doivent lutter pour mettre fin à l’arbitraire dans les médias.

La campagne électorale se clot ce vendredi soir.

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