Mon rendez-vous à la réception de l’hôtel Mboumvoumvou se fait attendre, soudain c’est le branle bas de combat. Tous les employés courent de droite à gauche et de gauche à droite dans le désordre le plus incompréhensible. Des pompiers improvisés déroulent une lance d’incendie tandis que tous les extincteurs sont arrachés de leurs supports.
La paillote est en flammes. A la réception personne ne possède le N° des pompiers. La directrice est au bord de la crise de nerfs.
En journaliste, je jette un coup d’œil. Une foule inutile regarde la paillote brûler tandis que des volontaires tentent de sauver ce qui est d’ors et déjà perdu et négligent de protéger le auvent de paille très proche de l’incendie qui risque de laisser le feu se propager à la structure de l’hôtel.
Plus de peur que de mal en définitive, espérons que dès ce soir le N° des services de lutte contre l’incendie sera affiché en bonne et due place.
Quand à mon rendez-vous, plus intéressé par le feu que par ce qu’on avait à faire, je ne l’ai pas vu.
