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Incursion de militaires angolais au Congo : un tué, 3 blessés

BRAZZAVILLE, 29 oct (AFP) - 8h41 - Un enfant de cinq ans a été tué et trois personnes blessées par balles au cours de deux incursions menées la semaine dernière par l’armée angolaise dans la région du Kouilou au sud-ouest du Congo, a annoncé mardi l’hebdomadaire indépendant Tam-Tam d’Afrique. Selon le journal qui cite des témoins, les militaires angolais ont mené les 22 et 23 octobre deux incursions dans le village congolais de Tchitanzi dans la sous-préfecture de Tchiama-Nzassi à la frontière avec l’enclave du Cabinda, une province angolaise.

Tam-Tam d’Afrique précise que les militaires angolais étaient à la poursuite de maquisards des mouvements indépendantistes cabindais qui mènent des attaques contre les troupes angolaises au Cabinda et se replient souvent au Congo-Brazzaville ou en république démocratique du Congo (RDC).

Un enfant de cinq ans blessé grièvement a succombé.

Un des blessés a indiqué que les militaires congolais présents à Tchitanzi n’avaient pas riposté aux tirs des soldats angolais.

Riche en ressources pétrolières et forestières, l’enclave de Cabinda située entre le Congo et la RDC n’a pas de frontière commune avec l’Angola. Ancien protectorat du Portugal, Cabinda est passé sous l’administration du gouvernement angolais après l’indépendance en 1975.

Une dizaine de mouvements luttent pour l’indépendance ou l’autonomie de cette enclave. Jusqu’en 1997, ces mouvements avaient des représentations à Brazzaville et à Pointe-Noire. Ces représentations ont été fermées après le départ du pouvoir de l’ancien président déchu Pascal Lissouba.

L’armée angolaise a aidé les partisans du président Denis Sassou Nguesso à remporter la guerre civile qui les a opposés de juin à octobre 1997 à ceux de Lissouba.

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