Le ministre congolais des affaires étrangères et de la coopération, Rodolphe Adada a annoncé dimanche à Brazzaville que les entreprises chinoises pouvaient mener des activités de recherche et d’exploitation pétrolières au Congo.
Interrogé par la presse à l’issue de la 6ème session de la commission mixte entre la Chine et le Congo, M. Adada a indiqué que ces enteprises chinoises pouvaient également intervenir dans l’exploitation forestière.
"En plus de la coopération traditionnelle, les entreprises chinoises sont encouragées à s’installer au Congo. Nous avons élargi les domaines de coopération. Les Chinois vont donc intervenir dans l’exploration et l’exploitation pétrolière et dans le domaine de l’exploitation forestière", a affirmé M. Adada.
Les entreprises pourraient s’intéresser aux activités pétrolières on-shore dans l’ensemble des dix départements que compte le Congo, selon une source proche de la commission mixte.
Premier produit d’exportation du Congo, le pétrole est produit essentiellement au large des côtes congolaises dans la région de Pointe-Noire.
Ce pétrole est exploité par une dizaine de sociétés occidentales. Le groupe français Total est le principal opérateur pétrolier puisqu’il a contrôle les 2/3 de la production pétrolière congolaise qui a été de 11,3 millions de tonnes en 2003.
La Chine et le Congo sont liés par un accord pétrolier aux termes duquel le Congo doit vendre à ce pays 1 million de tonnes de brut par an.
En 2003, la Chine a importé du Congo 90 millions de barils de pétrole. En 2004, ces importations devraient atteindre 100 millions de barils, a indiqué le vice-ministre chinois du commerce, Wei Jianguo.
Les deux pays ont établi les relations diplomatiques en février 1964.
Le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Congo a atteint 875 millions USD en 2003 contre 220 millions USD en 2001.
