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Lancement à Pointe-Noire d’un projet d"évaluation de la pollution des côtes

POINTE-NOIRE, 23 oct (AFP) - 15h27 - Le ministre congolais de l’économie forestière, Henri Djombo a lancé jeudi à Pointe-Noire (sud) un projet pour évaluer l’état de pollution des écosystèmes marins et côtiers par les hydrocarbures et les activités industrielles.
Financé pour 400.000 USD par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) avec l’assistance technique du Fonds de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce projet se déroulera en deux phases.

La première phase prévue pour trois mois prévoit l’évaluation du niveau de pollution des milieux cotiers et marins. Cette première phase coûtera 40.000

La seconde phase consistera en l’identification des actions prioritaires et en l’élaboration d’un plan destiné à prévenir et à combattre les pollutions marines et côtières.

Selon M. Djombo, "Pointe-Noire, ville pétrolière et capitale économique du Congo est en proie à de nombreux problèmes de qualité de vie qui menacent dangeureusement aussi bien son environnement que la santé de ses populations".

Entre autres sources de pollution, M. Djombo a cité "les hydrocarbures, l’émission des gaz nocifs provenant du traitement des bruts, les activités industrielles et commerciales, les usines chimiques qui ne disposent pas de stations de recyclage des déchets et déversent des eaux usées dans les cours d’eau".

Pour le représentant résident du PNUD au Congo, Augustin Agbenenci, le lancement de ce projet "témoigne de l’intérêt que le Congo et ses partenaires accordent à la préservation et à la protection de l’environnement".

"Les industries chimiques, les plantations intensives des bois exotiques, les exploitations pétrolières, la pêche industriellle et d’autres actions tournées vers l’exploitation marine et côtière autour de Pointe-Noire doivent avoir un impact considérable sur l’environnement", a dit M. Agbenenci.

M. Agbenenci a ajouté que le Congo était l’un des pays africains les plus "menacés" par l’érosion côtière, soulignant que celle-ci "gagnait chaque mois près d’un démi-mètre sur la terre ferme" à cause de l’élevation du niveau de la mer.

D’après le représentant du PNUD, ce phénomène entraîne "l’intrusion d’eau de mer dans les sources d’eau douce et leur contamination, les inondations, l’érosion des infrastructures routières" comme la route du Bas-Kouilou au nord de Pointe-Noire menacée d’être coupée en deux.

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