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Le CNR accuse le pouvoir de préparer une attaque contre son siège

Suite à l’ultimatum officiel du Gouvernement de Brazzaville, ces derniers jours, au Conseil National de la Résistance (CNR) du révérend pasteur N’Tumi, - ultimatum non exécuté, - une décision secrète d’attaque militaire par surprise a été prise en ce jour par le général Sassou-N’Guesso, chef de la junte militaire Congolaise, contre le siège dans les quartiers sud de Brazzaville, du CNR co-signataire de l’accord de paix.

Cette information est de source très sûre.
Les militaires à la solde du pouvoir tyrannique sont donc mis en position de guerre pour attaquer le siège du CNR, le dimanche 13 mars 2005 pendant que Mr Sassou-N’Guesso sera en Europe.

Cette attaque armée a pour but d’éliminer physiquement les éléments de la garde pourtant réglementaire, de la résidence du co-signataire de l’Accord de paix, ainsi que quelques autres jeunes des quartiers sud, dans le feu de l’action ; de piller succinctement le "marché Total" et dans la lancée, pourquoi pas violer quelques Congolaises de ces quartiers, comme d’habitude...

Nous rappelons qu’après la guerre à huis clos de Mr Sassou-N’Guesso contre les civils des régions du sud Congo, et de la région du Pool notamment, du 29 mars 2002 au 17 mars 2003, un processus de paix avait été engagé dans ce pays, avec la réaffirmation le 17 mars 2003 de l’accord du 29 décembre 1999 bafoué par le pouvoir autocratique de Brazzaville. De l’aboutissement heureux de ce processus de paix dépend le salut du Congo tout entier.
Nonobstant, Mr Sassou-N’Guesso dans sa position de protagoniste du conflit, mais s’étant adjugé arbitrairement tous les pouvoirs dans le cadre des pourparlers de paix, déstabilise constamment le dit processus par son irrespect abusif des clauses de l’Accord de paix, après son refus d’un arbitrage équitable.

Le Conseil National de la Résistance dénonce cette grave décision du chef du pouvoir en uniforme de Brazzaville.

Quant aux manœuvres qui consistent à jeter l’anathème sur les ex-combattants de la Résistance, notamment à propos des questions de désarmement (DDR : désarmement, démobilisation, réinsertion), elles ne participent que de la diversion d’un pouvoir aux abois.
Il est bien entendu que, depuis le lancement officiel du DDR, le 23 janvier 2004 à Loukouo, la direction du CNR continue d’attendre, aujourd’hui encore, comme convenu devant témoins, la délégation gouvernementale, pour concrétiser cette opération DDR de part et d’autre, et ainsi garantir une sécurité dans le pays.

Nous mettons en garde les militaires à la solde de ce pouvoir assoiffé de sang, de toute attaque contre la résidence du révérend pasteur N’Tumi à Brazzaville. Nous ne céderons pas devant l’imposture.

Fait à Bordeaux le 10 mars 2005

Pour le Conseil National de la Résistance à l’extérieur
Mukanza’Muntu, porte-parole.-

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