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Le Chef d’Etat Major Général Charles Richard MONDJO aurait tenté de démissionner

Les soupçons ont pesé sur les tentatives de démission du Chef d’Etat Major Général , le Général Richard MONDJO, avec une absence remarquée du Congo, les déclarations des médias internationaux, des leaders de l’opposition Congolaise sur les achats permanents des armes de Guerre par le pouvoir de Mpila, les différents actes d’incivisme posé ça et là par les éléments de la Force publique sont autant d’actes qui pourraient poussé plus d’une personne a parler d’une prétendue démission.

Reconnu homme intègre et militaire Républicain, le Chef d’Etat Major Général Richard MONDJO n’aurait pas autorisé toutes ces transactions de ravitaillement en armement de guerre, au détriment des principes de dépense et de la souveraineté de l’Etat Congolais.

Cependant des plaintes sont formulées par des citoyens et des responsables militaires sur le comportement des hommes en uniforme coupables des actes inciviques, braquages, vols, viols et des tueries au sein des paisibles populations des grandes villes du pays.

De même, pour une armée nationale dépolitisée les comportements des officiers supérieurs et Généraux, laissent à désirer à travers leur implication remarquable dans les affaires et la politique politicienne, plus rentable que la défense de l’intégrité nationale et les valeurs Républicaines d’un Etat de droit au Congo Brazzaville.

Au regard de cette crise d’autorité au sein de la force publique avec plusieurs pôles de décision, le CEMG aurait été emmené à déposer son tablier, en remettant sa lettre de démission auprès du Commandant en chef et chef suprême des armées.

Cette demande aurait été révoquée par le Général d’armées Denis SASSOU NGUESSO à cause de la loyauté du Chef d’Etat Major Général MONDJO dont le mérite est reconnu par le pouvoir de Mpila, particulièrement à cette période sensible des échéances électorales de la présidentielle de juillet 2009 dans le pays.

Auprès des Commandants d’unités spécialisées, des zones militaires et de Défense des armées, de la gendarmerie et de la police, le message et les consignes de sécurité sont clairs pour garantir la circulation des personnes et des biens, la paix et l’unité nationale durant cette période des élections présidentielles 2009 au Congo Brazzaville. Cependant, un adage populaire nous enseigne aussi : "qu’il n’y a pas de fumée sans feu". Attendant de voir l’évolution de la situation politique nationale avec toutes les dissidences constatées au sein de la classe politique de la majorité présidentielle en passant par les partis du centre, avant d’atteindre l’opposition Congolaise.

Il est reconnu au Chef d’Etat Major Général Richard MONDJO, le mérite d’avoir arrêté en 2006, le congrès du PCT, de la dissidence du camarade Justin LEKOUDZOU, presque arrivé à terme, peu avant la mise en place des instances dirigeantes. De quoi peu t-il être capable aujourd’hui ?

Refusant de s’appuyer sur les rumeurs, le Directeur du journal Talassa s’est rendu personnellement le mardi 2 juin 2009 à l’Etat-major Général pour avoir la version des faits du concerné et de son directeur de cabinet. Malheureusement, aucune des autorités concernées n’a daigné donner une réponse sur cette question.

Profitant de la concertation des officiers supérieurs de la Force Publique sur la sécurisation de la présidentielle, ouverte le jeudi 04 juin 2009 par le Chef d’Etat-Major Général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC), l’équipe de Talassa est de nouveau descendue à l’Etat-major pour en savoir plus. Là aussi, c’est toujours le statut quo, aucune explication n’a été fournie, ni par lui-même, ni par ses collaborateurs immédiats qui qualifient cette nouvelle de mensongère. Il faut donc laisser la rumeur poursuivre son cours normal, mais aussi le temps au temps, qui est le seul parfois à faire jaillir toutes les vérités, mêmes les plus cachées.

Le Général de Division Charles Richard MONDJO a tenu par ailleurs le jeudi 04 juin 2009, la réunion d’harmonisation opérationnelle ayant regroupé tous les Officiers Supérieurs de la Force Publique Congolaise. Elle a statué sans nul doute sur plusieurs questions majeures touchant entre autres à la planification des actions à mettre en œuvre conformément à l’esprit du concept de l’opération de sécurisation de l’élection présidentielle de juillet 2009

Source : Journal Talassa

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