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Le Conseil supérieur de la liberté de communication en faveur d’une presse libre et responsable

Congo-site - 27 novembre 2003

Le Conseil supérieur de la liberté de communication, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, s’atèle à mettre en place un cadre juridique pour une presse libre et responsable.

C’est dans ce contexte que le bureau de cette institution, conduit par son président, Jacques Banangandzala, s’est entretenu, jeudi 27 novembre dernier, avec le ministre de la Communication, chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Alain Akouala Atipault. Le but de leur entretien était de chercher à mettre en place un mécanisme qui éviterait que le journaliste soit persécuté.

« Nous sommes allés rencontrer le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, pour essayer de voir avec lui comment faire pour que davantage la liberté de l’information et de la communication se consolide au Congo », a indiqué le président du Conseil supérieur de la liberté de Communication.

Jacques Banangandzala a rappelé que le gouvernement de la République et le Conseil supérieur de la liberté de Communication ont, chacun en ce qui le concerne, des responsabilités.

« Vous savez qu’il y a d’un côté le gouvernement qui gère les médias, et de l’autre le Conseil qui veille à ce que les journalistes ne soient pas persécutés. Sans oublier les consommateurs de l’information qui doivent pleinement jouir de la liberté de l’information et de la communication », a-t-il précisé.

Pour ce faire, la nécessité de se concerter se fait de plus en plus grande, a martelé Jacques Banangandzala : « Nous avons échangé nos vues et avons envisagé un calendrier de travail pour qu’il ne manque aucun matériel juridique. »

Tout en reconnaissant l’existence de la loi, Jacques Banangandzala pense toutefois que l’élaboration des textes d’application de cette loi serait nécessaire. Or, la loi prévoit que les textes d’application soient pris par le gouvernement.

« Nous avons discuté sur ces questions pour que, à aucun moment, le Conseil supérieur de la liberté de communication ne soit bloqué dans sa mission », a-t-il conclu.

Cette institution attend toujours d’être installée, depuis la nomination de ses membres.

Chargé de veiller au bon exercice de la liberté de l’information et de la communication, le Conseil supérieur de la liberté de communication donne également des avis techniques et formule des recommandations sur les questions touchant au domaine de l’information et de la communication.

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