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Le général Mackoumbou Nkounkou , candidat à la présidentielle

Brazzaville, Congo (PANA) - Le général à la retraite Anselme
Mackoumbou Nkounkou a annoncé samedi à Brazzaville sa candidature
à l’élection présidentielle du Congo, prévue les 10 mars et 7
avril prochains.

Dans un communiqué remis à la presse, le général Mackoumbou
Nkounkou a indiqué qu’il se fixe trois objectifs principaux dont
la "reconstruction" de l’Etat.

"J’ai l’impression que nous ne sommes pas commandés. Il n’y a pas
d’Etat. J’apporterai la bonne gouvernance pour sortir le Congo du
sous-développement", a-t-il affirmé.

Il prône également une "gestion décentralisée" de l’Etat qui,
selon lui, apportera l’unité nationale.

Le général Mackoumbou Nkounkou, 60 ans, qui a fait valoir ses
droits à la retraite le 1er janvier dernier, a, en outre, promis
de "changer la Constitution" s’il était élu.

"La nouvelle Constitution qui sera votée dans quelques jours est
la plus mauvaise que le pays ait connue parce qu’elle concentre
pendant sept ans tous les pouvoirs entre les mains du président
de la République qui devient ainsi un véritable monarque", a-t-il
indiqué.

Se proclamant "candidat national", le général prétendant a fait
savoir qu’il prendra contact avec les partis de l’opposition pour
son éventuelle élection.

Il est le troisième candidat déclaré à ce jour à l’élection
présidentielle, après Côme Mankassa, président de l’union
congolaise des républicains (UCR), et Antoine Mieté.

D’autres candidatures non encore confirmées par les intéressés
ont été déjà annoncées par des groupements politiques. Il s’agit
de celle d’André Milongo, ancien président de l’Assemblée
nationale, candidat unique de l’Alliance pour la démocratie et le
progrès (ADP), et de celle du président Denis Sassou Nguesso,
candidat unique des Forces démocratiques unies (FDU).

Ce dernier bénéficie du soutien de l’Union des forces
démocratiques (UFD) de l’ancien Premier ministre David Charles
Ganao et du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social
(RDPS) de Thystère Tchicaya.

Ces deux grandes formations, qui avaient soutenu l’ancien
président Pascal Lissouba, viennent de conclure un "accord de
gouvernement" avec le Parti congolais du travail (PCT), parti du
président Denis Sassou Nguesso.

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