email

Les vingt ans de l’association des Congolais de la Côte d’Azur

L’Association des Congolais de la Côte d’Azur (ACCA) a célébré son vingtième anniversaire samedi 11 mai 2013 à Nice, au restaurant « Les Mets de Provence ». Le navire du temps est venu s’amarrer sur les rives de la commémoration, conformément à cette loi de Chronos qui veut que les hommes calquent leur parcours au rythme des saisons. L’axiome du « temps qui passe » est connu : on n’a vingt ans qu’une seule fois.
« Nous avons voulu présenter un chiffre rond pour l’anniversaire.
En vérité, la création de l’ACCA est au printemps 1992.
Avril-mai 1992 - mai 2013 : 21 ans. Nous avons appris à nous investir pour la collectivité. Appris aussi "la respiration
démocratique", l’alternance du poste présidentiel
 » précise Michel Pambou, ancien président de L’Acca.

Les limites architecturales de la salle de fête ont permis de réunir près d’une centaine d’invités répondant largement aux critères de l’interaction et de l’interculturel. Ainsi, a-t-on noté la présence des associations maliennes, mauritaniennes, ivoiriennes, camerounaises. Le maître de cérémonie, dans une brève rétrospective qui n’a rajeuni personne, a cité ceux qui ont été à la tête de l’association : Christian Manguila, Marcel Ondélé, Taty-Ndoumou, Jacob Matouty, Ange Tchinianga, Thierry Mantsounga, Eméry Ngoma. Valentin Mouanfoulou, président d’honneur, a lu le mot d’accueil. On causerait préjudice à l’histoire si on ne citait pas les noms de ceux qui ont œuvré et continuent de le faire pour l’association : le déjà cité Michel Pambou, Didier et Bonaparte Ngoma, Yasmina Bendjama... A l’écoute des différentes allocutions chacun a eu une pensée pour Joseph Bemongo, membre très actif de l’association qui nous a quittés en début d’année.

« L’ACCA s’est élargi. Nous avons choisi d’ouvrir d’emblée la structure à tout le monde : étudiants, travailleurs présents à Nice-Côte d’Azur, puis depuis 6 à 7ans l’ACCA est ouverte aussi aux autres nationalités  » a rappelé Michel Pambou.

En effet son actuel secrétaire général, Souleymane, est d’origine malienne. La présence des différentes communautés dans la jolie cave du restaurant niçois est la preuve de cet esprit d’ouverture.

De gauche à droite : Valentin Mouanfoulou, Emery Ngoma, Souleymane, Didier Ngoma

Ce 15 août, selon un rituel immuable, l’ACCA célèbrera la fête nationale au quartier Cimiez, dans le Jardin des oliviers.

On ne peut que lui souhaiter longue vie.

Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.