LA VALETTE (AFP)Les immigrants clandestins recueillis le 14 juillet à bord d’un chalutier espagnol se trouvaient toujours vendredi matin à bord du Francisco Catalina au large de Malte en raison d’un imbroglio diplomatique de dernière minute.
Les deux avions militaires espagnols qui doivent emmener les 43 Erythréens vers les pays de l’Union européenne ayant accepté de les accueillir sont arrivés à La Valette jeudi soir, mais « un contre-temps de dernière minute » a bloqué la suite du processus, ont indiqué ces sources.
L’accord négocié entre l’Espagne, l’Italie, la Libye, Malte et Andorre avec la médiation de l’Agence européenne des frontières (FRONTEX) n’aurait pas eu l’assentiment définitif de la Libye qui devait prendre en charge dix immigrants, et Malte ne veut pas prendre le risque de devoir les garder.
Jeudi soir, l’ordre donné au patrouilleur maltais qui surveillait le chalutier à la limites des eaux territoriales de faire entrer le Francisco Catalina dans le port de La Valette a donc été annulé un quart d’heure après avoir été donné.
Outre l’équipage, 48 immigrants se trouvent encore à bord, tandis que deux femmes et un bébé restent hospitalisés à La Valette.
Un porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères avait indiqué jeudi que selon « l’accord de principe », 15 Erythréens seraient accueillis en Espagne, 10 en Libye, 10 en Italie et huit en Andorre. Andorre a de son côté déclaré qu’elle en accueillerait cinq.
Par ailleurs, cinq Marocains devaient être rapatriés dans leur pays à partir de Malte.
