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Matraques et appareils à électrochocs pour contraindre à quitter la Suisse

Le Conseil fédéral suisse veut autoriser l’utilisation des matraques et des appareils à électrochocs pour contraindres les étrangers illégaux à quitter la Suisse.

Afin d’arriver à maîtriser les étrangers résistants qui sont sur le coup d’un rapatriement, le Conseil Fédéral Suisse veut permettre l’utilisation des matraques et appareils à électrochocs, comme dernier recours. Cette décision choque
Amnesty International qui pense que la police pourra abuser de ces appareils à électrochocs qui ont déjà coûté la vie à 11 personnes aux Etats-Unis.

Cette loi tend aussi à proposer l’utilisation des menottes, d’entraves et de liens. Cependant, elle interdira tous les procédés pouvant entraver les voies repiratoires (casques intégraux, bâillons...)

Ce projet sur l’usage de la contrainte policière sera en consultation jusqu’à la fin du mois de février prochain. Il intervient alors que des cas de décès et de blessures avaient été enregistrés lors des précédents rapatriements forcés. D’après le Conseil Fédéral ceci garantira la proportionnalité selon les circonstances et pourra préserver l’intégrité physique des personnes.

Traiter et trouver des solutions aux problèmes des étrangers illégaux et requérants d’asile déboutés est devenu un casse-tête pour les autorités cantonales et fédérales hélvétiques.

Depuis des mois, la décision du rapatriement des 523 requérants d’asile déboutés du canton de Vaud est sur la selette. Alors qu’ils devaient quitter la Suisse il y a quelques temps déjà, cette décision avait été reconduite. Le groupe de travail chargé de cette affaire dit pouvoir achever son mandat ce mois-ci.

Chaque jour qui passe renforce des craintes chez les requérants d’asile déboutés et les groupes qui s’occupent de leur protection. Des craintes de voir l’étau se resserrer sur eux et l’utilisation des méthodes tendant à les contraindre de quitter le territoire suisse.

(Source ATS)

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