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Renseignements sur une commune du Niari

Mossendjo : une croissance démographique remarquable

Située en plein cœur du massif du chaillu, la commune de Mossendjo connaît une croissance démographique remarquable. En 1984, sa population était estimée à 18 000 habitants contre 21.500 en 2000.

La commune de Mossendjo a été découverte par un compagnon de Pierre Savorgnan de Brazza, le lieutenant de vaisseau Mizon. Elle est située au sud-ouest du Congo et a une superficie de 3250 km2. D’après les statistiques, la population de cette localité atteindra 39 000 habitants en 2005.

Avec un climat essentiellement pluvieux, Mossendjo dispose d’une population à vocation agricole. La population de cette localité est composée en majorité de jeunes. La chasse et l’agriculture constituent les principales activités des populations.

On cultive le manioc, le café, le cacao, l’arachide, l’igname, la banane, le tabac, le riz, etc. Les techniques agricoles utilisées par les populations sont archaïques. L’agriculture n’est pas mécanisée et les engrains chimiques ne sont pas utilisés.

La commune de Mossendjo dispose d’une terre favorable à la pratique des activités agricoles. C’est une terre composée d’argile, de granite, etc. Encore appelé Niari forestier, le massif du chaillu se trouve dans une zone pluvieuse, avec des moyennes annuelles de 1600 mm.

Mossendjo est traversée par la voie ferrée, anciennement exploitée par la Compagnie minière de l’Ogoué (COMILOG). Actuellement, cette voie est exploitée par les trains du Chemin de fer Congo Océan (CFCO), et constitue la principale porte de sortie des produits des populations de cette contrée.

Le massif du chaillu figure parmi les grands ensembles forestiers de la République du Congo. Il est le deuxième massif à être exploité dans la partie sud du pays après la forêt du Mayombe. Les sociétés forestières sont établies dans cette région depuis des années.

La forêt de Mossendjo regorge plusieurs potentialités. On y trouve des espèces comme le Limba, l’Okoumé, l’Acajou, le Kambala, etc. Cette zone est arrosée de rivières dont les plus importantes sont la Louesse, l’Itsibou, Lissafi. Ces rivières sont coupées par les chutes, et offrent d’énormes ressources touristiques.

Les services sanitaires et scolaires sont animés en partie par les diplômés sans emploi. Les diplômés sans emploi représentent 60% dans le domaine de l’enseignement, contre 80% dans le personnel soignant.

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