email

Nicéphore Fylla Saint Eudes candidat à l’élection présidentielle, oui mais !

« Je suis d’accord pour porter les espoirs du parti et des populations à l’élection présidentielle de 2009. Mais, cette décision ne saurait être prise dans la salle. C’est pour cela que j’émets trois préalables. »

Le dirigeant du Parti Républicain et Libéral (PRL), ancien directeur général de SARIS [1] (démissionnaire 48 heures auparavant de son poste de DG) s’adressant à ses militants et sympathisants à poser trois préalables pour sa candidature à l’élection présidentielle.

D’abord faire le tour des fédérations respectives pour voir le niveau d’adhésion des populations au programme du parti et à la candidature. Ensuite jauger les fonds pour soutenir la campagne présidentielle. « N’oubliez pas que nous affronterons des candidats extrêmement riches. Nous n’avons pas d’argent pour l’achat des consciences, pratique contraire à l’éthique que nous prônons. Vous l’avez compris, notre candidature doit être portée par un élan véritablement populaire et patriotique, ceci nous rendra responsable vis-à-vis de ce peuple qui vit dans la précarité et la pauvreté » a fait remarquer l’orateur. Enfin la capacité à fédérer « les forces politiques novatrices qui aspirent au vrai changement » a-t-il poursuivi.

Le républicain libéral se donne donc un mois pour regarder, observer et examiner. Il reviendra dans une déclaration qu’il fera depuis Etoumbi, « ville symbole de la faillite de la gestion publique » a-t-il souligné.
Parlant du Congo, le président du PRL a dit qu’il est le patrimoine commun de tous les Congolais, il doit être une priorité. « Et si le Congo est notre priorité, la concertation politique doit rencontrer l’adhésion de toute la classe politique. » a-t-il affirmé « Le dialogue permet d’écouter les prestations des autres et éliminer tous les risques susceptibles d’affecter la paix, le dialogue permet d’exorciser la violence qui est la conséquence du refus de croire en la capacité des mots à résoudre les contradictions entre les hommes. Et bien, souvent il s’agit non pas de véritables contradictions, mais de simples contrariétés ponctuelles. Les alliances et les mésalliances dans le jeu politique congolais en sont les preuves ultimes. »

Les travaux de la Convention nationale tenue du 29 janvier au 1er février 2009 sous le thème, sous le thème « Changer et reformer pour une société éthique, solidaire, juste et équitable » a élu un conseil national de cent cinq six membres, un conseil des sages de seize membres et un comité exécutif nationale de dix-sept membres. Elu président du comité exécutif, Nick Fylla s’engage à respecter les textes du parti et à œuvrer pour le rayonnement de celui-ci aussi bien au Congo qu’à l’extérieur du pays.

« N’ayez pas peur, personne ne touchera à la paix ! Ayez foi. Le changement est à notre portée, tout dépend de notre détermination. » a martelé le président du PRL.

NDLR : Monsieur Fylla Saint Eudes, comment expliquez-vous, qu’avant qu’ils ne sachent que vous alliez en démissionner, la plupart des cadres de SARIS ont adhéré à votre parti et en composent l’essentiel de l’encadrement ? Etes-vous certain qu’aujourd’hui, alors vous avez quitté l’entreprise, ils resteront à vos côtés ?

Avec le pragmatisme qu’on vous connaît, ne pensez-vous pas que la multiplication des listes d’opposition comme la votre font le jeu du président Sassou ?

Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.

Recevez nos alertes

Recevez chaque matin dans votre boite mail, un condensé de l’actualité pour ne rien manquer.