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Noumazalaye président du Sénat

On reprend les mêmes et on recommence

Brazzaville, Congo (PANA) - Le secrétaire général du Parti
congolais du travail (PCT, pouvoir) Ambroise Edouard
Noumazalaye a été élu à la tête du Sénat, la 2è chambre du
Parlement congolais dont le bureau de sept membres a été mis
en place ce samedi à Brazzaville.

Les membres de ce bureau ont été élus à la quasi-totalité des
votants. L’élection par bulletins secrets s’est déroulée sur la
base d’une liste de candidats proposée par le PCT du président
Denis Sassou Nguesso, majoritaire au Sénat. Sur 60 sièges pourvus
aux récentes sénatoriales, le PCT en a obtenu 40.

Les postes de 2è vice-président et de 1er secrétaire ont été
réservés à la région du Pool (Sud) où les sénatoriales n’ont pas
eu lieu en raison de l’insécurité causée par les affrontements
entre les forces gouvernementales et les miliciens ’ninjas’ du
pasteur Frédéric Bitsangou, alias Jean Ntumi.

Selon des statistiques officielles, plus de 60.000 habitants du
Pool ont quitté la région et se sont réfugiés dans les régions
voisines et à Brazzaville la capitale pour fuir les combats.

Ces deux postes seront pourvus après des sénatoriales partielles
qui seront organisées dans le Pool lorsque les conditions de paix
seront réunies.

Selon la Constitution congolaise, le président du Sénat est la
deuxième personnalité du pays. Il remplace le président de la
République en cas de vacance du poste et a 90 jours pour
organiser des élections anticipées.

Une femme, Mme Philomène Fouti Soungou, a été élue questeur avec
100 pour cent de voix.

La session inaugurale du Sénat a été précédée en fin de matinée
par celle de l’Assemblée nationale également consacrée à
l’élection de son président et de son bureau.

Le Congo a été régi au lendemain de la guerre de 1997 par une
transition avec des institutions désignées comme le Conseil
national de transition (CNT-parlement transitoire).

Le président Denis Sassou Nguesso a annoncé vendredi la fin de
cette transition et l’entrée en vigueur de la nouvelle
Constitution adoptée le 20 janvier 2002.

La nouvelle Loi fondamentale consacre un régime présidentiel avec
un mandat de sept ans renouvelable une fois. Cette Constitution
prévoit un Parlement bicaméral qui ne peut démettre le président
de la République. Ce dernier, à son tour, ne peut dissoudre le
Parlement.

La nouvelle Constitution prévoit, pour la première fois au Congo,
une Commission nationale des droits de l’Homme. Elle renforce la
liberté de la presse avec une disposition qui interdit
l’emprisonnement des journalistes.

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