Les ennuis de Papa Wemba ne sont pas encore arrivés à leur terme. C’est ainsi qu’après sa libération provisoire consécutive à son arrestation pour son affaire de trafic des êtres humains, Papa Wemba devra affronter la deuxième étape de son affaire au cours de laquelle on prononcera le verdict.
C’est le 25 octobre prochain que le sort de Papa Wemba dans cette affaire sera connu. Une issue très attendue dans la mesure où elle influera pour beaucoup dans la suite de la carrière de cet grand artiste-musicien
Dans exactement 7 jours à dater de ce lundi, la star congolaise de la chanson, Papa Wemba, va devoir comparaître quelques mois après sa relaxation. C’est donc le 25 octobre prochain que la justice française prononcera le verdict qui tranchera sur le sort de Papa Wemba au sujet de l’affaire trafic d’êtres humains pour laquelle le roi de la rumba congolaise avait été condamné et incarcéré en France pendant 3 mois. A Kinshasa, l’opinion retient son souffle quant à l’issue du verdict.
En effet, le procès de Papa Wemba s’avère déterminant pour le sort des autres artistes musiciens congolais en ce qui concerne leur déplacement en Europe. L’issue du verdict du patron de Viva la Musica et Nouvelle Ecrita sera la clé pour les groupes musicaux congolais d’obtenir ou non un visa de l’espace Schengen.
Dans les milieux diplomatiques à Kinshasa, on laisse entreprendre qu’un verdict défavorable serait une catastrophe pour les ensembles musicaux congolais. Ils seront interdits de séjour dans l’espace Schengen. L’ambassadeur de France en République démocratique du Congo, M. Serre, a d’ailleurs abordé dans ce sens dans une intervention à la télévision.
L’on sait par ailleurs que Papa Wemba risque 10 ans d’emprisonnement. Toutefois, l’on soutient que la justice française a établi que Papa Wemba ne serait pas au premier degré responsable des faits qui lui sont reprochés.
Intervenant plusieurs fois dans la presse, le chroniqueur de musique Zacharie Bababaswe a demandé a ce que le gouvernement du Congo Kinshasa intervienne dans cette affaire. « Cette affaire doit être politisée », avait-il martelé.
L’on se souvient que l’artiste avait été relaxé après trois mois de détention et il a effectué des tournées qui l’ont conduit à Luanda en Angola, à Kinshasa et à Brazzaville. Il doit maintenant faire face à cette affaire qui lie le sort des groupes musicaux de la République démocratique du Congo.
