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Pas de repreneur pour le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO)

BRAZZAVILLE, 28 août (AFP)
Le choix du repreneur du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) n’a pas eu lieu comme prévu vendredi, les offres des deux candidats sélectionnés n’ayant pas atteint les conditions financières fixées par le comité congolais des privatisations, a-t-on appris de source officielle.

Le consortium sud-africain Sheltam Mvela et Congo-rail — alliance du groupe français Bolloré, de la la Société nationale des chemins de fer de France (SNCF) et le groupe danois Maersk — étaient sélectionnés au terme d’un appel d’offres international pour la mise en concession du CFCO, qui relie le port côtier de Pointe-Noire et Brazzaville.
Dans un procès verbal rendu public vendredi soir à Brazzaville, le comité d’évaluation des offres financières a indiqué qu’aucun des deux candidats n’avait "réuni toutes les conditions requises pour la procédure de traitement des offres financières".
"En vue de la poursuite du processus de mise en concession du CFCO, le comité d’évaluation a fait une série de propositions qui seront soumises à l’appréciation du gouvernement", a ajouté le comité.
Le processus de mise en concession du CFCO est fortement soutenu par la Banque Mondiale.
Le CFCO est la principale voie de communication et d’échanges entre le port de Pointe-Noire (sud) et la capitale, Brazzaville.
Le comité congolais des privatisations a fixé le coût de la mise en concession du CFCO à 25 milliards de FCFA (38 millions d’euros).

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