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Pointe-Noire : recrudescence des incendies dans la ville océane

Dans la nuit du 31 Janvier au 1er Février 2009, le secteur du grand marché de Pointe-Noire a été le théâtre d’un incendie d’origine inconnue, qui s’est produit autour de minuit dans le voisinage immédiat du siège de l’arrondissement N°1 Emery Patrice Lumumba.

D’importants dégâts matériels sont à déplorer. L’intervention tardive des véhicules pompiers de la police, de l’Asecna et du port autonme de Pointe-Noire venus porter assistance aux moyens de fortune utilisés au par les rares personnes présentes sur les lieux, n’a pu venir à bout à bout du feu qui a fini par embraser et réduire en cendre la marchandise achalandée dans une boutique de vente d’article vestimentaire jouxtant la mairie de Lumumba, une boucherie et un dépôt de conservation de vivres frais ont également fait les frais de cet incendie, sous les regards médusés d’un échantillon représentatif des autorités politiques, administratives civiles et militaires venus constater les dégâts.

Il y a à peine deux jours qu’un incendie similaire, hélas vite maîtrisé par la population, était enregistré dans un immeuble abritant une alimentation tenue par un sujet mauritanien, un salon de coiffure et des logements, situés sur l’avenue principale de la base aérienne, près des bâtiments de l’ancienne radio.

Cette situation déplorable pose un réel problème de sécurité publique qu’accentue l’insuffisance notoire et l’inefficacité criarde des moyens matériel, humain et techniques. Qu’attend-t-on pour prendre des mesures de formation et de police pour rendre les services anti-incendie efficaces ? Il faut prévenir et faire face à des tels sinistres, qui deviennent monnaie courante dans le pays.

Force est de rappeler les quatre morts que nous avons eu a déplorer dans l’incendie du domicile de notre confrère et ami Bruno Ossebi, à Brazzaville où la situation n’est pas meilleure et qui a emporté le meilleur d’entre nous.

Concernant les causes éventuelles de cet avalanche d’incendies aux conséquences funestes enregistrés au Congo, d’aucuns mettent en cause la défectuosité du réseau de fourniture d’électricité, ponctué par la pratique systématique des délestages, principalement dans les ville de Brazzaville et de Pointe-Noire, ou le bruit de certains groupes électrogènes ne cesse de polluer l’atmosphère aussi bien par des nuisances sonores que par les odeurs des carburant et lubrifiant de qualité douteuse utilisés. Tandis que d’autres y voient le spectre d’une main noire à l’orée de l’élection présidentielle qui pointe à l’horizon.

Quelque soit les causes de ce phénomène récurent, il serait hautement souhaitable, au regard de leur conséquences dévastatrices, que la conscience des décideurs politique soit interpellée, pour la prise des mesures adéquates de prévention et de gestion des sinistres et autres problèmes de sécurités ou de santé publique dans tout le pays en général et plus particulièrement à Pointe-Noire, ou depuis la disparition des téléphones fixes, la population ignore par quel numéro joindre les sapeurs pompiers.

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