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Présidentielle 2009 : Denis Sassou N’Guesso publie son équipe de campagne

In congo-siteportail.info

48 heures après la déclaration de sa candidature à la présidentielle du 12 juillet, Denis Sassou N’Guesso a rendu publiques, le 8 juin à Brazzaville, deux décisions relatives à la direction nationale de sa campagne. Dirigée par Firmin Ayessa, cette équipe de campagne est composée de 25 membres dont 9 porte-paroles.

La liste des membres de la direction nationale de campagne du candidat Denis Sassou N’Guesso.

 Directeur national de campagne : Firmin Ayessa ;
 Directeur national de campagne adjoint : Guy Brice Parfait Kolélas ;
 Chef du département de la mobilisation de l’électorat : André Okombi Salissa ;
 Chef du département de la communication et marketing électoral : Thierry Moungalla
 Chef du département des affaires électorales : Henri Djombo ;
 Chef du département des finances et du contrôle budgétaire : Gilbert Ondongo ;
 Chef du département des relations avec les confessions religieuses et l’électorat féminin : Antoinette Sassou Nguesso
 Chef du département des relations avec les forces politiques de la majorité présidentielle : Delphin Louembé ;
 Chef du département des relations extérieures : Alain Akouala Atipault ;
 Chef du département des relations avec l’administration électorale : Jeanne Émilie Ngoto ;
 Chef du département des relations avec les associations de la société civile et les organisations socio-professionnelles : Jean-Pierre Kibamba ;
 Chef du département de la logistique : Jean-Jacques Bouya ;
 Chef du département de la prévention des litiges et du contentieux électoral : Pierre Mabiala ;
 Chef du département des supports électoraux : Denis Christel Sassou-Nguesso
 Chef du département de la santé : Léon Alfred Opimbat ;
 Chef du département des stratégies électorales : Guy Georges Mbacka.

La liste des porte-paroles du candidat Denis Sassou N’Guesso

 Porte-parole pour les affaires politiques : François Ibovi et Henri Ossebi ;
 Porte-parole pour les affaires économiques : Gilbert Ondongo et Rigobert Maboundou ;
 Porte-parole pour les affaires socio-culturelles : Adelaïde Moundélé-Ngollo et Jean-Claude Gakosso ;
 Porte-parole pour les affaires diplomatiques : Basile Ikouebé ;
 Porte-parole pour les affaires juridiques : Pierre Mabiala et Paul Gomez Ollamba.

Mardi 09 Juin 2009 - 12:42
Sylver Ikama


Nous publiions le 1er juin une liste bien moins étoffée et qui semblait suffisante [1]. Le Chef sans doute pressé par telle ou telle tendance de ses supporters ou/et par tel ou tel département qui se considérait comme lésé de n’y avoir casé personne, a cédé aux sollicitations et tombe dans le pléthorique. C’est sans doute là le moyen pour les rapaces qui constituent son entourage, d’augmenter leur compte en banque de quelques menus millions.

Okombi, se glisse entre Kolélas et Moungalla et 3A rétrograde de la quatrième place à la 9ème.

Il faut croire que les ministres servent à peu de choses au Congo, puisqu’ils peuvent délaisser les affaires de leur charge pour se consacrer à la campagne de leur suzerain. Des trois ministres de l’enseignement que compte la République, deux sont désignés. Force est de constater que leur secteur fonctionne comme sur des roulettes et ne mérite en rien d’être amélioré.

La famille est elle aussi servie : Madame, le fiston Christel et l’inévitable JJ. Bouya qui va trouver là de nouveaux grands travaux.

Sassou qui ne passe guère pour un brillant orateur se dote de rien de moins que de neuf porte-paroles, prenant le risque qu’ils se contredisent. On voit parmi eux le retour de François Ibovi, le fossoyeur des législatives.

Grand absent Isidore Mvouba que la rumeur dans les cercles proches du pouvoir dit politiquement fini, en serait-ce la confirmation. Sans doute faudra-t-il attendre la nomination du prochain gouvernement pour pouvoir l’affirmer.

C’est vrai que la tache va être aisée tant personne ne doute de la réélection du "Bâtisseur" dès le premier tour et quelque soit la participation.

Participation, le mot est lâché. Qu’est-ce que tout ce joli monde va devoir faire ou débourser pour persuader le peuple congolais à se rendre aux urnes ?

Les candidats vont eux aussi être pléthoriques. Si chacun fait le plein de ses voix potentielles, rien ne dit que Sassou puisse réunir les sacro saints 50% plus une voix qui assurent la victoire au premier tour dans une élection à la majorité absolue telle que prévoit la constitution congolaise. Ce sont ces mêmes mécanismes de dilution des voix qui régirent en 2002 l’élection présidentielle française. Aucun des candidats de la gauche divisée ne put se positionner pour le second tour et Le Pen qui avait obtenu moins de 17% des voix se vit offrir le rôle envié de challenger.

Qu’importe la façon pourvu qu’on ait l’ivresse (du pouvoir).

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