Les résultats du Bac, session 2005, sont tombés. Le taux de réussite est extrêment faible. Rien de surprenant dans ce fiasco scolaire quand on sait que la Nouvelle Espérance privilégie achats d’armes et dépenses de prestige au détriment de l’Education , la Santé et l’Economie.
Baccalauréat général : session de juin 2005
Les résultats du bac, session de juin 2005 ont été rendus publics ce 03 juillet 2005 à brazzaville. Sur les quatorze mille deux candidats recensés sur l’ensemble du territoire national, on a enregistré soixante et un admis et trois mille cent soixante neuf admissibles à l’issue des épreuves du premier groupe. Soit un pourcentage de réussite de 23%. Dans ce ratio, les élèves de la série C (mathématiques et sciences physiques) se sont taillés la part du lion, avec un peu plus de quatre cent soixante admissibles, soit un taux de réussite de 40,73%, pour une participation de mille cent trente neuf lycéens, soit 8,13% de l’effectif total. Comme l’année passée, la série D (science de la vie et de la terre) est la filière qui a présenté les résultats médiocres.
Au nombre des lauréats, (les résultats globaux seront connus deux semaines après les oraux de rattrapage ) juste quelques centaines de chanceux seront admis dans les différents Instituts et Ecoles de l’Universités, après concours. Le reste du troupeau sera orienté dans les Facultés où les effectifs demeurent déjà pléthoriques.
A la Faculté des Sciences Economiques, où les enseignants vacataires sont en grève depuis le mois de juin, (leur émolument n’étant jamais versé) l’effectif des étudiants en première année avoisinerait les deux mille cinq cent pour un amphithéâtre de six cent places.
Certains, pour échapper au cul de sac que représente l’Université , choisiront probablement à la fin de leurs études des filières professionnalisantes qu’offrent certains Instituts privés de la place.
Keila Samuel Ce 04 juillet 2005, Brazzaville
