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Trois miliciens "Nsiloulous" responsables de braquages abattus à Brazzaville

BRAZZAVILLE, 30 déc (AFP) - 15h58 - Trois miliciens "Nsiloulous" proches de l’ancien chef rebelle, le pasteur Frédéric Bitsangou, alias "Ntumi", auteurs de braquages et de vols à mains armées, ont été tués par balles lundi dans un échange de coups de feu avec les forces de sécurité dans un quartier sud de Brazzaville, a annoncé mardi un communiqué officiel.

Théophile Tchicaya Taty alias "Titus" et deux de ses compagnons ont trouvé la mort dans le cadre de l’opération "Espoir" lancée depuis quelques semaines par les autorités congolaises pour combattre la criminalité.

Les trois miliciens sont responsables de plusieurs cas de braquages de commerçants, de séquestrations et de rançonnages près de Kinkala dans le département du Pool (sud).

Le 22 décembre, Titus a braqué le véhicule de l’évêque de Kinkala, Mgr Louis Portella Mbouyou, à Voula (située à 10 km de Kinkala), obligeant le prélat à rejoindre son diocèse à pied.

Lundi, Titus et ses deux compagnons sont arrivés à bord du véhicule braqué à Bacongo, quartier sud de Brazzaville dans le but de le "maquiller" dans un garage.

Informé, le commandement de l’opération "Espoir" a envoyé une équipe d’agents des forces de sécurité auprès de M. Titus pour le persuader de remettre le véhicule au propriétaire.

"Contre toute attente, Titus et quelques complices ont ouvert le feu sur les agents de la force publique qui ont riposté et les ont touchés mortellement", ajoute le communiqué signé du commandant de la gendarmerie nationale, le général Gilbert Mokoki qui assure le commandement de l’opération "Espoir".

Deux miliciens ont trouvé la mort sur place tandis que Titus a succombé pendant son évacuation à l’hôpital, précise le communiqué.

"Le commandement de l’opération Espoir" tient à rassurer la population et les ex-combattants, que toutes les dispositions sont prises pour maintenir l’ordre et la tranquillité publics et réitère son appel pour que soient dénoncés les détenteurs illégaux d’armes et munitions de guerre, les réseaux des criminels et trafiquants de drogue", a lancé le général Mokoki.

Démarrée le 15 décembre, l’opération "Espoir" est destinée à combattre la criminalité, le grand banditisme, les vols à main armée, les pillages, les assassinats crapuleux, la circulation et la consommation de la drogue dans les 11 départements que compte le Congo, et principalement dans les grandes agglomérations urbaines comme Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie (sud).

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