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Une tentative de coup d’Etat à l’origine des combats à Kinshasa, selon l’ambassadeur britannique

KINSHASA (AP) - Les affrontements qui ont opposé dimanche l’armée régulière et des hommes en armes non identifiés à Kinshasa ont été provoqués par une tentative de coup d’Etat contre le président congolais Joseph Kabila, a estimé l’ambassadeur de Grande-Bretagne au Congo-Kinshasa.

Des combattants fidèles au défunt dictateur Mobutu Sese Seko font partie des auteurs de cette tentative de coup d’Etat, a affirmé l’ambassadeur Jim Atkinson.

Les combats ont débuté peu avant l’aube, provoquant quatre heures de fusillade dans la capitale congolaise. Les affrontements se sont calmés en fin de matinée, les putschistes étant apparemment contenus par l’armée régulière.

Le porte-parole du gouvernement Vital Kamerhé a déclaré que plusieurs installations militaires avaient été attaquées simultanément, ainsi qu’une station de télévision privée. Il y a un mort et deux blessés dans les rangs gouvernementaux.

"Nous avons le contrôle de la situation", a assuré le porte-parole gouvernemental. "Il y a eu des arrestations dans les rangs des assaillants et nous avons saisi des armes et des munitions", a-t-il précisé.

Selon le diplomate britannique, des hommes en armes fidèles à Mobutu "ont infiltré Kinshasa avec des armes, sans doute ces derniers jours et semaines" depuis Brazzaville, la capitale de la République du Congo voisine. "Ce matin, ils ont commencé à attaquer différents endroits".

Selon les habitants, des tirs ont été entendus depuis le port fluvial de la ville, situé en face de Brazzaville, ainsi qu’autour de l’ambassade américaine et du siège de la Mission des Nations unies au Congo (MONUC).

Selon M. Atkinson, le président congolais, dont on ne sait pas exactement dans quelle partie du pays il se trouvait lors de l’attaque, est en bonne santé. AP

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