Plusieurs bailleurs de fonds internationaux se sont engagés mercredi dernier à Pointe Noire (sud) à apporter 35 milliards sur les 60 milliards de FCFA nécessaire pour un programme de réhabilitation et de modernisation du Port autonome de Pointe Noire, a rapporté l’Agence congolaise d’information (ACI).
Cette promesse a été faite à l’issue d’une table ronde sur la recherche des financements du programme d’investissement prioritaires du port de Pointe Noire, tenue dans la capitale économique congolaise du 28 au 29 mars.
La Banque européenne d’investissements (BEI) a promis un prêt à long terme de 16 milliards de francs CFA. L’Agence française de développement (AFD) qui a réalisé les études de faisabilités du programme, s’est engagé à accorder un prêt de 13 milliards de FCFA. La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a, pour sa part, promis 6 milliards de francs CFA.
La première étape du programme d’investissements prioritaires du port prévoit le financement des infrastructures de base pour 10 milliards de FCFA ; l’aménagement du terminal à conteneurs pour 34 milliards de FCFA, la réalisation et l’extension des terre-pleins, la création d’une zone logistique.
Un des principaux ports en eau profonde de l’Afrique centrale, le Port de Pointe-Noire a une capacité de 5 à 6 millions de tonnes par an. Il a longtemps servi de débouché sur la mer pour des pays enclavés comme la Centrafrique et le Tchad. Des marchandises provenant ou à destination de ces pays transitaient par le port de Pointe Noire en passant par le Chemin de Fer Congo-Océan (CFCO) et le fleuve Congo.
La pose de la première pierre du Port de Pointe noire a eu lieu le 11 juillet 1934, au lendemain de l’inauguration officielle du CFCO. Il a été mis en service le 1er avril 1939.
Ses installations qui n’ont pas reçu un financement important accusent à ce jour un niveau de vétusté très avancé. D’où l’urgence de sa modernisation.
Source : Gabonews (Libreville)
