La croissance économique du Congo sera de 4% en 2004 contre 1,2% en 2003, a annoncé le ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Rigobert Roger Andely, le 6 novembre 2003 à Brazzaville, à l’issue de la réunion du comité monétaire et financier du Congo.
La réunion du comité monétaire et financier a regroupé plusieurs responsables des structures financières du Congo. Il était question d’examiner la situation financière au plan national et international. « Nous avons examiné la situation économique internationale et avons constaté que la croissance économique s’operait », a indiqué le ministre Andely.
Il a cependant déploré la faible croissance économique que le Congo a enregistrée au cours de l’année 2003. « La croissance économique du Congo est en baisse cette année, avec 1,2% », a dit M. Andely, ajoutant que le pays connaîtra une forte croissance l’année prochaine.
« Le Congo aura une croissance très forte de 4%. Ceci grâce à la reprise de la production pétrolière, des activités forestières et du trafic sur le Chemin de fer Congo océan (CFCO) », a rencchéri le ministre des Finances.
L’économie congolaise a connu une faible croissance en 2003 à cause de plusieurs facteurs. Le bois représentait la première source d’exportation du pays avant qu’il ne soit supplanté en 1973 par le pétrole. Les conflits armés que le Congo a connus ont entraîné le ralentissement des activités forestières.
L’activité forestière va atteindre sa vitesse de croisière en 2004 car, elle rapporterait au pays quelque 16 milliards de F CFA, contre 8 milliards de F CFA en 1999. Les recettes pétrolières du Congo seraient en hausse au cours de l’année 2004.
Les difficultés d’acheminement des produits sur le CFCO figurent également parmi les causes de la faible croissance économique en 2003. Considéré comme la principale voie qui relie Brazzaville et Pointe Noire, le CFCO avait été sérieusement endommagé. La reprise effective du trafic ferroviaire contribuera considérablement à l’augmentation des recettes de l’Etat.
NDLR : Alors que les congolais se demandent tous les jours s’ils vont pouvoir manger, Rigobert Roger Andely fait preuve d’un bel optimisme, L’approche des fêtes de fin d’année le stimulent. Faisons donc comme lui, croyons au père Noël.
