email

les policiers armés sont plus dangereux que les animaux sauvages

si vous recevez la visite d’un fauve, cachez-vous et attendez qu’il parte, surtout ne prévenez pas la police

Source Congo-site 7/11/03 :

Un buffle blesse 4 personnes à Tchiamba-Nzassi

Incroyable mais vrai : un buffle a fait irruption le week-end dernier dans un village de la sous préfecture de Tchiamba-Nzassi, localité située à 35 km de Pointe-Noire, la capitale économique de la République du Congo. Bilan, quatre blessées, dont une par balle perdue.

Selon le témoignage recueilli auprès du blessé grave, du reste admis dans un centre hospitalier de Pointe-Noire, trois policiers alertés par les habitants pris de panique par cette visite menaçante ont attaqué le fauve à coups de PMAK. Dans le feu de l’action, une balle perdue a atteint à la jambe une personne qui tentait de trouver un abri sûr.

L’animal touché s’est rué sur ses agresseurs qui ont pris la fuite, abandonnant sur les lieux leurs armes. Dans sa folle course, le ruminant a renversé et blessé légèrement trois autres personnes, parmi lesquelles
un enfant de 4 ans. Ceux-ci doivent leurs vies à un chasseur qui s’est emparé avec promptitude de l’une des armes de guerre abandonnée par les militaires et a abattu le buffle.

« L’aventure du buffle s’est terminée dans nos casseroles », raconte avec humour le blessé par balle évacué d’urgence au centre hospitalier de Pointe Noire.

Ce buffle est le deuxième animal qui fait ainsi irruption parmi les hommes en moins d’un an dans le département du Kouilou.
Il y a quelque mois, un crocodile a semé la panique en faisant une apparition sur la célèbre plage de la côte sauvage de Pointe-Noire.

Capturé, le reptile fait aujourd’hui l’objet de certaines recherches scientifiques dans un laboratoire, et pourra, dans les mois à venir, être exposé dans les lieux touristiques au Congo.

Le Kouilou est l’un des départements du Congo pourvu d’une faune très riche. Il abrite la réserve de Conkouaty.

Blanche Simona

NDLR : Blanche Simona nous annonce en titre qu’un buffle a blessé quatre personnes à Tchiamba-Nzasi, et en lisant son papier on se rend compte qu’une des 4 victimes a été touchée par une balle perdue et non par l’animal. On se rend compte également que la bête n’a fait de dégâts qu’après que les éléments armés l’aient effrayée par leurs coups de feu.

L’incompétence des détenteurs d’armes est donc patente. La première des prudences avant d’agir en appuyant sur la gachette eut été de mettre à l’abri les populations. Les forces de l’ordre sont tellement mal formées, qu’elles manquent du sang froid le plus évident et ce sont elles qui mettent le trouble. De plus ce sont de très mauvais tireurs et des couards qui préfèrent fuir en abandonnant leurs armes devant les conséquences de leur gestes inconsidérés. C’est un chasseur du village qui ramassant une arme abandonnée par les Tartarins a eu raison de l’animal. (A-t-il été accusé d’utilisation illégale d’arme de guerre ?)

Après tout, qu’importe, le buffle est mort et tout le village a mangé à sa faim, belle conclusion n’est-ce pas ?

Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.