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sassou nous fait boire de l’eau impropre à la consommation

Extrait du site RENAF

CONGO : Moins de la moitié de la population a accès à l’eau potable, selon le gouvernement

BRAZZAVILLE, le 18 novembre (IRIN)

"Au Congo, 40,5% de la population a accès à l’eau potable," a affirmé samedi dernier dans la capitale Brazzaville, le ministre des mines, de l’énergie et de l’hydrolique, Philippe Mvouo. Il revenait d’Ouagadougou au Burkina Faso où il avait participé à la réunion du conseil exécutif du conseil des ministres africains en charge de l’eau.

"Dans notre pays, 23,4% de la population urbaine a accès à l’eau potable fournie par la société nationale de distribution d’eau (Snde) alors que 17,1% de notre population rurale a accès à l’eau potable ; ce qui représente 40,5% de la population du Congo [estimée à 3 millions d’habitants]," a déclaré le ministre Mvouo.

"Plus de 50% des ménages en ville utilisent encore des latrines traditionnelles, tandis qu’au moins 30% utilisent des fosses sceptiques ; en milieu urbain 15 à 20% n’ont pas accès à un environnement viable et environ 70% de personnes en milieu rural font les selles dans la nature," a précisé le ministre.

Il a, dans ces conditions, parlé de la nécessité de "corriger cette situation par un travail collectif".

Concomitamment aux problèmes liés à l’eau, le ministre a évoqué l’urgence d’une action en matière d’assainissement.

"Toutes les questions de santé dans nos Etats sont liées aux problèmes d’assainissement. Le milieu de vie en Afrique n’est pas assaini, c’est pour cette raison que le taux de mortalité le plus élevé au monde est en Afrique," a-t-il affirmé.

A Brazzaville, outre la faible production des deux usines d’eau de la Snde du Djoué (au sud de la capitale) et de Djiri (banlieue nord), des fuites importantes sont parfois repérées sur le réseau.

Le fonctionnement de l’usine d’eau de la Snde à Pointe-Noire, deuxième ville du pays n’est, quant à lui, pas optimal. Par ailleurs, une étude bactériologique effectuée sur cette eau a révélé une eau impropre à la consommation. Dans certains quartiers périphériques à forte concentration humaine, près de 80% de la population utilise l’eau des puits.

En zone rurale, les populations s’approvisionnent en eau à partir des cours d’eau, des eaux de pluies collectées dans les fûts, des puits traditionnels et des sources. Cette situation a, quelques fois, favorisé la propagation des épidémies telles que le choléra et d’autres maladies liées à la consommation d’une eau impropre.

Copyright (c) UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs 2003


Sassou nous fait boire de l’eau sale. Et il ne s’en cache pas puiqu’il vient de le proclamer par la voix de son ministre Philippe Mvouo de retour d’une mission au Burkina Faso, pays du Sahel.

 Ce ministre : quel cynisme que de reconnaître qu’on est au Pouvoir et qu’on ne fiche rien !

 De l’eau à profusion : la moitié de la population de Brazzaville, ville située au bord du deuxième fleuve au monde (le Congo), continue de boire de l’eau bourrée de bactéries. Le pire des paradoxes c’est de mourir de soif à côté d’un immense point d’eau. La pire des cruautés de la Nouvelle Espérance, c’est de demeurer insensible à ce diabolique paradoxe.

 La nausée : Toute honte bue, le même ministre avoue que les Brazzavillois font leurs besoins naturels soit dans des latrines de fortune soit dans la nature ( en fait dans des sachets en plastique). Vraiment nauséeux.

 Pathologies : Ceux qui ont accès à l’eau du robinet à Brazzaville et Pointe Noire s’abreuvent néanmoins de microbes puisqu’aucun traitement anti-bactériologique n’est soumis aux volumes liquides pompés par les usines du Djoué et de la Ndjiri.
Le lot de ces consommateurs d’eau trouble est le choléra et autres maladies gastriques, ne fait que constater, le ministre qui, manifestement, baisse les bras comme le font tous ses collègues.

Les populations des quartiers périphériques se contentent de boire l’eau des puits. Quant aux ruraux, soit ils attendent le don du ciel (la pluie) soit ils s’alimentent dans les rivières du coin.
On se croirait vivre sous la préhistoire !

Quelles sont les solutions préconisées par Sassou ?
Maniant la langue de bois, son ministre parle de la nécessité de "corriger cette situation par un travail collectif".

 "Travail collectif ?" : autant dire qu’il ne compte rien faire pour résoudre la question de l’eau sale qu’il donne à boire aux Congolais.

 Bouffe de luxe : Quand on sait que nourriture et boisson consommées au palais de Mpila, où réside Sassou, sont importées quotidiennement du Gabon et du Botswana, on comprend que la "merde" que mangent ses compatriotes soit le cadet de ses soucis.

Les sommes en liquides qui se sont évaporées dans le chaudron de la SNPC (société de la gestion clanique du pétrole congolais) donnent l’eau à la bouche des damnés de la terre congolaise. Si cette manne trimestrielle estimée à plus de 100 milliards de Fcfa voyait sa moitié affectée mensuellement à la question du développement, le Congo sortirait la tête de l’eau en l’espace de deux ans.

Sassou fêtera bientôt le septième anniversaire de son sanglant coup d’Etat. Tel que le professeur fou (Lissouba) a laissé la situation économique (désertique) en 1997 tel que Sassou la maintiendra dans un an. Cette histoire d’eau ne paraît même pas le rendre malade.

 Noces : Cependant, parions que le boss de Mpila dépensera des sommes océaniques pour célébrer au mois de décembre 2003 le mariage de sa fille à Brazzaville et à Oyo. Son gendre est un Italien.

 Ras le bol : Pourriez-vous comprendre que dans un pays tropical où l’eau potable est devenue de l’or, 98% de la population ait soif de changement de régime (alimentaire et politique) ?

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