BRAZZAVILLE, 24 jan (AFP) - 16h56 - Quatre fonctionnaires de l’Agence nationale de l’aviation civile du Congo (ANAC) ont été interpellés mercredi à Brazzaville à la suite d’un accident d’avion qui a coûté la vie à au moins six personnes au Gabon, a annoncé vendredi à l’AFP un officier de police.
Les autorités congolaises ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et les responsabilités à la suite l’accident de cet avion, basé au Congo et qui avait décollé de Brazzaville.
Ces fonctionnaires se trouvent au commissariat central de Brazzaville. L’officier n’a pas précisé l’identité des personnes interpellées ni leurs fonctions à l’ANAC.
"Nous ne pouvons pas dire avec exactitude combien de temps l’enquête va durer. Nous ne sommes qu’au début et les interpellations ne font que commencer", a ajouté l’officier qui participe à l’enquête.
L’ANAC est une structure de l’Etat chargée d’autoriser les vols intérieurs et de prélever les taxes pour tous ces vols.
Le 17 janvier, un antonov AN-24 appartenant à un ressortissant russe s’est écrasé près de la localité de Ndjolé, à 250 km au sud-est de Libreville alors qu’il assurait la liaison Brazzaville-Douala (Cameroun).
L’avion avait à son bord au moins six personnes, toutes des membres de l’équipage, qui ont péri. Parmi les victimes figuraient cinq officiers congolais à la retraite et un Russe.
La présence du Russe dans l’appareil n’a pas été confirmée par l’ambassade de Russie à Brazzaville. Les officiers congolais avaient exercé à l’armée de l’air congolaise où ils ont été pilotes ou techniciens.
Mercredi, le ministre congolais des Transports, Isiore Mvouba, a affirmé que l’avion n’était pas en règle.
