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Adrien Houabaloukou, pour une liste municipale "Creil-Avenir" à Creil

Adrien Houabaloukou, Consultant en gestion logistique, ancien candidat à la députation française pour les français de l’étranger, animateur du Mouvement des Citoyens pour une Majorité Municipale Représentative à Creil, ex-militant du Parti radical de gauche, s’est lancé dans la bataille municipale de Creil sur la liste Creil-Avenir conduite par Jean-Paul Legrand.

En politique il n’y a pas de hasard. Si aux dernières législatives A. Houabaloukou s’était intéressé aux Français de l’étranger c’est parce qu’il est lui-même Français d’origine africaine.

Pourquoi, diriez-vous, avec son immense capital politique, ne s’occupe-t-il pas de son pays d’origine ? C’est que le Creillois Adrien Houabaloukou résume sa philosophie en fonction de l’axiome : « ce que je peux faire en politique, je peux le faire pour l’homme où qu’il soit, en Afrique où en Europe. »

Résident à Creil, Adrien Houabaloukou a fait un constat de bon sens : la ville est composée d’une grande population d’origine étrangère (1/3 de la population générale) qui a besoin d’être intégrée dans les projets municipaux afin d’éviter, justement, un « repli communautariste  ».

En effet, d’entrée de jeu, A. Houbaloukou se défend de s’inscrire dans une « politique communautariste » afin de ne pas faire le jeu de la droite extrême. Bien au contraire, il milite pour une politique de la ville qui ne fera pas trop la part belle aux commerces exotiques dans le centre de Creil, lieu où doit être tenu et maintenu le commerce de luxe. La convivialité va de ce rééquilibrage économique. L’impact des boutiques de prestige est fondamental dans l’attraction touristique vers une ville qui, en ordre d’importance régionale, vient après l’agglomération d’Amiens.

Cela dit, c’est parce que le franco-congolais ne veut pas être considéré comme simple porteur d’eau qu’il a claqué la porte de son ancienne famille politique, le Parti des Radicaux de Gauche, issu lui-même de la tradition SFIO majoritaire au début du XXème siècle, jusqu’à la crise industrielle des années 1970. « C’est grâce à moi qu’Aïcha Oyono est aujourd’hui responsable du bassin creillois. Mais elle m’a évincé de la liste d’alliance PS/PRG  » déplore-t-il dans Oise-Hebdo du mercredi 15 janvier 2014 – N° 1037.

« Pour le reste, il faut rendre à Aïcha ce qui appartient à Aïcha. C’est elle qui avait alerté Monsieur Pascal Cédan (chef de cabinet du Ministre Jean Michel Baylet). » Conclue-t-il, philosophe.

Candidature pour la représentativité

Sa candidature de la diversité afin de représenter toutes les couches de la société creilloise qui n’entendent pas passer pour invisible est la réponse à la stratégie exclusiviste de ses anciens compagnons politiques.
Il se trouve, en effet, que la photographie de la population n’est pas en relation avec la représentation politique de la cité creilloise. Or le conseil municipal doit refléter cette diversité symbolique de la France des années 2000, multiculturelle et multiconfessionnelle. N’en déplaise aux théoriciens de l’identité nationale stricto sensu.

Glasnost et perestroïka

C’est pour cette nécessité de l’interaction que A.Houabaloukou réclame la glasnost (briser la glace, mettre la chaleur dans les relations sociales) dans une ville qui brille par sa diversité culturelle. Il prône également la perestroïka dans la pratique politique ; ce que, semble-t-il, n’est pas du goût de tout le monde. « J’avais livré une mêlée politique avec vigueur pour rétablir la démocratie au sein de la famille des radicaux de gauche du bassin creillois. »

Une liste affranchie des partis

Avec plus de trente milles habitants, il y a déjà 13 listes déclarées dont 3 listes à droite, les 7 autres à gauche. Pourtant la perestroïka fait défaut sur l’échiquier politique creillois. « Je suis le seul à demander le débat démocratique public apaisé entre les candidats au premier tour des municipales. »

A. Houabaloukou assure l’animation et la communication du mouvement citoyen pour la majorité représentative à Creil. Il déplore alors ce qu’il appelle la « loi du tout silence ou la démagogie » afin de ne pas prendre l’électeur de court. On oublie que la politique est une science, d’où Sciences Po. Malheureusement, « les partis ont failli à Creil. » Aussi, l’agent politique qu’il est suggère une démarche de la « participation citoyenne. » C’est cela la perestroïka, concept qui fit bouger les choses en Europe centrale au début des années 1990. Le système politique Creillois en a besoin.

Propositions

La perestroïka va avec la notion de glasnost (transparence, convivialité). Pour cela, A. Houbaloukou propose :

. - La gratuité des bus, comme à Compiègne, Senlis et Chantilly.

. - Une gare Tgv pour aider les Creillois à aller chercher des emplois exogènes.

Pour Adrien Houabaloukou, Creil, deuxième ville après Amiens, première ville du Département de L’Oise « a besoin d’une autre politique municipale. »

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