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L’association des Congolais de la Côte d’Azur (ACCA) a fêté les 13, 14 et 15 août

Journée du partage

Devenue un rite immuable, la célébration des 13, 14 et 15 août a été marquée cette année à Nice par une exposition culturelle autour du thème du partage. L’initiative est venue de l’ACCA (association des Congolais de la Côte d’Azur) La cérémonie a drainé une foule remarquable, principalement le dimanche 14 août, journée au cours de laquelle un repas convivial a permis au public, par la même occasion, de savourer les symboles artistiques de notre vaste patrimoine.

L’ACCA (association des Congolais de la Côte d’Azur) a célébré la journée du partage ces 13, 14 et 15 août à Nice. Pour des raisons pratiques, l’exposition a été regroupée sur les deux premières journées de la trilogie.

Le public de la fête

Cette cérémonie qui est à sa neuvième édition est devenue un rite de consécration de l’amitié entre compatriotes, et (ceci n’est pas un hasard) coïncide avec la fête nationale du Congo. Beaucoup de Congolais ont répondu présent à cet appel de solidarité. Pris probablement par un calendrier très chargé, peu d’élus locaux ont malheureusement honoré de leur présence cette journée culturelle de notre pays en dépit des dispositions prises à ce propos. C’est le cas notamment de Patrick Mottard, élu socialiste (excusé). En revanche, le député vert Edgar Malausséna maire de Villard sur Var a rendu visite à l’ACCA ce samedi 13 août. A l’occasion d’un petit speech, cet élu fort sympathique a rappelé son double enracinement dans la politique où il est « tombé très jeune » et dans le terroir niçois où sa famille est implantée depuis plusieurs siècles. Signalons que le théâtre, Le Village, où ont eu lieu ces deux journées du partage a été louée par les Verts auxquels il faut rendre hommage pour leur esprit d’ouverture. On y a noté également la présence de Jean-Louis Van Den Holle, directeur de publication de la revue Afrique Azur, un journal d’action culturelle africaine sur la Côte d’Azur, celle également de Pierrette Bamana, dynamique congolaise très attachée au terroir.

Plateau des figurines

Les deux journées du partage ont été l’occasion ou jamais de familiariser la culture de notre pays aux niçois et autres africains qui, soit affichent généralement une méconnaissance totale de notre pays, soit n’ont de lui que des images de guerre. Ainsi grâce à l’ingéniosité artistique de Didier Ngoma (trésorier) les visiteurs ont pu suivre en photos et en peintures l’histoire du Congo de Makoko à Sassou ainsi que ses différentes réalisations économiques. Ont été également exposés : les objets d’art de notre patrimoine, les ouvrages litéraires des auteurs congolais. Durant la journée du 14, l’art culinaire national a pu être savouré à travers un classique du genre (le saka-saka) subtilement préparé par Annick Nkoukou.

visiteurs sur le site

Albert Kisukidi, guitariste, auteur compositeur congolais (RDC) a donné un récital en duo avec G. Bimbou (Congo-Brazzaville), récital au cours duquel avaient été repris des morceaux interprétés au dernier Malaki Ma Kongo organisé à Berck/mer au mois de juillet de cette année. La journée du 14 a été également mémorable du point de vue de l’imagination musicale. Les Congolais qui ont tous (dit-on) la musique dans le sang ont « tapé le bœuf » en reprenant les chansons du registre populaire national. On a découvert que Magloire Bogouanza avait des talents artistiques cachés, Jean-Marie Brausser’h Kokolo une voix musicalement recevable, Jean-Pierre Milandou (dit Le maire) des talents d’animateurs. Le duo que Jean-Pierre Milandou (Le maire) et Magloire Bogouanza ont formé en reprenant « Saoulard » de Zao avait ému l’auditoire par l’originalité de l’interprétation. L’invité surprise a été Dieudonné Safou (Malou) virtuose de la guitare qui, au cours d’un tandem avec Ego (votre serviteur), a accompagné avec intelligence les tapeurs de bœuf (improvisation sur des thèmes variés d’un répertoire connu)

Nana Mantsounga (arrière-plan) tient le buffet

Coup de chapeau à Nana Mantsounga (épouse de Thierry) et Didier Ngoyo pour avoir tenu le bar avec efficacité. Il aura fallu beaucoup d’énergie pour « assurer » sur ce coup-là.

L’association des Congolais de la Côte d’Azur milite avec vigueur pour créer une dynamique culturelle dans la communauté azuréenne. C’est un challenge chaque année de réussir le pari d’organiser la journée du partage. Celle-ci tombe au même moment que la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, une simultanéité qui lui donne un caractère férié inaliénable, sauf si le successeur de Jean-Pierre Raffarin décide de la laïciser comme le lundi de Pentecôte.
Si l’année dernière le geste symbolique consistant à présenter le drapeau national a pu être accompli de connivence avec l’ambassade, cette fois-ci l’absence d’un membre de la chancellerie n’a pas permis de faire flotter l’emblème tricolore au cœur de la fête.

Le bureau de l’Acca : Gaby, Thierry, Didier, Eméry

La structure de l’ACCA : Gabriel Tati Ndoumou (président), Thierry Mantsounga (secrétaire général), Eméry Ngoma (secrétaire aux affaires sociales), Didier Ngoma (trésorier), les membres : Jacob Matouti, Christian Manguila, Didier Bonaparte, Grégoire Kimbirika, Didier Ngoyo, Magloire Bogouanza, Jean-Marie Brausser’h Kokolo, Valentin Mouanfoulou (membre d’honneur), Dominique Mouélé, Michel Pambou, Ange Tchinianga, Parfait Bizouta...

Tout le monde s’est dit : à l’année prochaine.


Contacts : Thierry Mantsounga, tél : 0493555914/
0663328826

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