BRAZZAVILLE, 24 août (AFP) - 9h51 - Le ministère congolais des hydrocarbures vient de procéder à une légère hausse des prix des produits pétroliers dans les stations à la pompe alors que la société de commercialisation et de distribution de ces produits a été dissoute, a-t-on appris de source officielle samedi.
Le litre du pétrole lampant qui coûtait 170 Fcfa a été porté à 270 Fcfa alors que ceux du gaz-oil et de l’essence passent respectivement de 225 Fcfa à 300 Fcfa et de 400 Fcfa à 425 Fcfa, selon un arrêté du ministère des hydrocarbures.
Par contre, le prix de la bouteille du gaz butane (12 kg) à usage domestique a été baissé de 6000 à 4200 Fcfa.
A la suite de la hausse des prix du litre d’essence et du gaz-oil, les transporteurs routiers menacent d’augmenter les tarifs de transport.
Les chauffeurs de taxis et bus veulent par exemple porter la course à 1000 Fcfa ou 1500 Fcfa.
La hausse des prix des produits pétroliers à la pompe intervient alors que le conseil d’administration d’HydroCongo a décidé de dissoudre cette entreprise d’Etat qui avait le monopole de la commercialisation et de la distribution des hydrocarbures.
Ces activités ont été confiées à quatre sociétés occidentales. Il s’agit de TotalfinaElf, du groupe américain formé par Chevron-Texaco et du consortium international constitué par Puma energy et X’Oil aux capitaux anglo-suisses.
Pour mettre fin aux activités d’HydroCongo, le comité de privatisations des entreprises publiques vient de céder aux quatre sociétés les 120 stations d’essence à la pompe que compte le Congo.
HydroCongo commercialisait chaque année 300.000 tonnes de produits pétroliers, mais ne parvenait pas subvenir aux besoins nationaux estimés à près de 500.000 tonnes.