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Les choix de Roland Bouity Viaudo à l’épreuve de la pluie

La ville de Pointe-Noire a essuyé ce 2 novembre, un fort orage. Elle s’est transformé en cité lacustre, les assainissements n’ayant pas été curés durant la saison sèche mettant en évidence la carence des services techniques municipaux.

Tels Cassandre [1], nous avons stigmatisé dans Congopage les problèmes de la route de Songolo et de son pont à voie unique.

La dalle de transition totalement en équilibre

L’orage d’hier nous a malheureusement donné raison, en emportant les remblais de la culée nord de l’ouvrage. La mairie a réagi rapidement en mettant en place des tas de terre pour empêcher le franchissement du pont. Malheureusement, personne n’a eu l’idée, pourtant élémentaire de prévenir les automobilistes, par un panneau placé à chaque départ de l’avenue Jacques Opangault, forçant les véhicules à un trajet aller et retour d’environ deux kilomètres sur une route dont l’état fait plus que laisser à désirer.

Les remblais reconstitués le 3 novembre

La DRTV a réalisé et diffusé le même jour un reportage sur l’incident. Y a-t-il là un rapport avec le fait que les services municipaux ont oeuvré dès le 3 novembre pour réparer les dégâts, sans toutefois rendre le pont à la circulation, ni mettre en place la signalisation ad hoc ?

La rambarde du pont

Nous demeurons dubitatifs sur les travaux réalisés, nous pensons qu’ils ne résisteront pas longtemps, les options techniques mises en oeuvre ne nous paraissant pas du meilleur choix [2]. Le ruissellement des eaux de pluie risque de les emporter rapidement bien que la mairie ait promis de goudronner l’approche du pont.

La rambarde du pont

Le conseiller technique de la mairie, Jean Pambou, possède pourtant une excellente formation acquise dans les pays de l’est. Nous nous devions cependant de souligner la célérité de l’intervention.

Nous profitons de l’occasion pour passer ici quelques photos montrant l’état de délabrement de cet ouvrage qui, il y a encore quelque temps était interdit aux véhicules de plus de 17T. Le panneau d’interdiction a aujourd’hui disparu et il n’est pas rare d’y voir passer des poids lourds en pleine charge. On constatera les armatures (fer à béton) dénudées et même partiellement disparues, ainsi que l’état de ses balustrades. Il faut signaler que sous le tablier passent plusieurs pipes d’eau, mais aussi de pétrole, nous vous laissons imaginer la catastrophe écologique si le pont venait à s’effondrer.

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