La justice australienne a rendu son verdict concernant Kazaa, le service d’échange de fichiers peer to peer.
Sharman Networks, LEF Interactive, Nicole Hemming (principale responsable de Sharman Networks), Altnet (qui propose la technologie de recherche pour KaZaA) et Brillant Digital ont été reconnus coupable d’avoir encourager le piratage et doit payer 90 pourcent des dépenses engagées par les plaignants, à savoir Universal, Sony, Warner et Festival Mushroom.
Le juge demande à Sharman Networks de mettre un système de filtre pour certains mots clés sur l’ensemble de ses logiciels. Le cas est similaire à celui qu s’est passé aux Etats-Unis au début de cette année dans lequel un Court Suprême a décidé que Grokster et Streamcast Network peuvent être poursuivis parce qu’ils ont délibérément encouragé leurs clients à télécharger illégalement des fichiers protégés.
C’est peut-être la fin de Kazaa mais pas encore la fin du partage de fichier sur Internet puisque BitTorrent et eDonkey sont encore fonctionnel.
