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Pointe-Noire : une manifestation des ex-FAZ réprimée

Plus de 300 anciens soldats de l’ex-Zaïre ont été brutalement dispersés dimanche 20 novembre par la police de la République du Congo. Les anciens soldats manifestaient pacifiquement pour pousser Kinshasa à les rapatrier. Bilan de cette répression : 9 soldats blessés, rapporte radiookapi.net. Pour sa part, Kinshasa appelle à l’apaisement.

L’adjudant Manjambo, un ex-FAZ joint à Pointe-Noire, témoigne : « On est agressé à la gare. On a 9 blessés. C’est le directeur de la police lui-même qui a commencé à nous agresser. Il m’adonné trois coups de poing. Les blessés sont au lit d’hôpital. Nous nous sommes réunis maintenant dans la rue de la frontière. Nous sommes sans logis, avec nos enfants et nos femmes » Actuellement, ces ex-FAZ ont les regards tournés vers le gouvernement de la RDC de qui ils attendent des mesures appropriées pour leur rapatriement.

A Kinshasa, la structure militaire d’intégration (SMI) appelle ces ex-soldats zaïrois à l’apaisement. Le colonel Aimé Mbiato chargé de cette structure soutient que toutes les dispositions sont en train d’être prises pour les rapatrier. « Au moment où je vous parle, nos collègues de l’autre côté (Congo-Brazzaville) continuent à identifier tout le monde qui est ex-FAZ et le moment venu, ils pourront nous communiquer la liste pour qu’à notre niveau, nous puissions travailler, et avec l’autorisation des autorités, entrer en contact avec ces gens, les identifier et procéder éventuellement à leur rapatriement », affirme -t-il.

Par ailleurs, radiookapi.net n’a pas pu joindre le directeur de la police congolaise à Pointe-Noire.

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