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Dogme et Science

Au Pape François : Vous avez dit « négationnisme suicidaire » ? Nous vous rappelons que L’Eglise catholique l’a aussi été !

Le Pape François a accordé, dimanche 10 janvier dernier (2021), une interview à une chaîne de télévision italienne. Le chef de l’Eglise catholique ; Président de l’Etat du Vatican a. entre autres. parlé de la pandémie de la Covid 19 qui ravage l’humanité et du vaccin qui a été trouvé pour stopper l’avancée du Coronavirus.

Cet entretien était très émotionnel puisque le Souverain pontife avait, la veille, perdu son médecin personnel, Fabrizio Soccorsi (78 ans), suite à des complications dues au Covid-19. Alors qu’il était admis dans un hôpital pour une pathologie cancéreuse.
Tout était bien ou allait l’être jusqu’à la fin si le Pape François n’avait pas eu un excès de langage en traitant de négationnistes et de suicidaires ceux qui ne veulent pas se faire vacciner.

Nous nous sommes intéressé à cet abus de langage d’autant plus que nous-même dénonçons, dans un article publié sur le journal en ligne Congopage, le silence du chef des catholiques, après les allusions faites, par le Président français Emmanuel Macron, à l’arrivée de la bête telle qu’elle est décrite par l’apôtre Jean dans le Livre de l’Apocalypse. Alors qu’il parlait de la pandémie de la Covid 19. Nous avons attendu que le Pape François édifie et rassure les nombreux fidèles de l’Eglise du Christ qui sont répandus à travers le monde. Surtout les consoler, par un message fort, pendant la Fête de la Nativité où ils ont été privés de leurs cultes, confinés et vécus dans la terreur des couvre-feux. Mais, en vain ! Curieusement, le Pape est allé là où les chrétiens catholiques ne l’attendent pas. Pire, il soutient la campagne des « Mendialistes » c’est-à-dire ceux qui veulent aligner les pays, les uns derrière les autres pour pousser les plus pauvres dans la mendicité, au lieu de les intégrer et faire d’eux des affluents de la Mondialisation ; et qui veulent réduire, pour des raisons purement fallacieuses, la population mondiale. Alors que le Créateur de l’univers ordonna aux humains, après les avoir bénis, de se multiplier et de remplir la terre. (Genèse 1:28)

Un abus de langage

Nous qualifions les déclarations du Pape François d’abus de langage parce que le Souverain pontife semble ignorer les raisons qui poussent des peuples à ne pas se faire vacciner. La crainte ne vient pas seulement des populations ; mais aussi et surtout des professionnels ainsi que des experts de la Santé qui continuent à se poser des questions sur l’origine du virus qui forme la Covid 19, puisque certains, pas des moindres, confirment que la Covid 19 est un produit de laboratoire. Elle est une combinaison du virus du corona et du sida ; mais, il y a aussi les déclarations de certains politiques et hommes de science sur la surpopulation de la terre qui créent la peur. Et, pourquoi ce sont les politiques qui vaccinent à la place des médecins ? Le débat sur la Covid 19 est devenu plus politique que scientifique.

Le refus de se faire vacciner n’est, en réalité, qu’une prise de conscience d’un imminent danger à venir. Il peut aussi être justifié non pas seulement par les discours des professionnels et experts de la Santé, mais aussi par une relecture de l’histoire du monde. En effet, l’humanité toute entière se souvient encore de l’extermination des Amérindiens dont 90% des populations autochtones périrent à cause du dioxyde de carbone utilisé par les Européens pour. soi-disant. fertiliser les sols arables d’Amérique. Pourtant, c’était bel et bien un empoisonnement par des racistes. La peur de beaucoup de peuples du monde de se faire vacciner, vient aussi de la relecture de cette triste page d’histoire.

Vous avez dit négationnisme suicidaire
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Pouvons-nous vous retourner votre expression ? Souvenez-vous de l’attitude de l’Eglise catholique vis-à-vis de Copernic ou du procès de Galilée dit aussi affaire Galilée dans laquelle il n’était pourtant question que de croire que la terre est ronde et tourne autour du soleil. L’Eglise catholique s’opposa férocement à cette découverte qu’elle qualifia d’hérétique et incompatible avec la Bible. Le savant était condamné à un emprisonnement indéfini (demeure en résidence jusqu’à sa mort). C’était en 1633.
Pourtant, c’est bien après des années, notamment le 11 mai 1983, que l’Eglise catholique a, à travers le discours du Pape Jean-Paul II, devant un parterre de Prix Nobel et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, réhabilité la mémoire du savant astronome Galilée. Soit 350 ans après sa condamnation. Pourquoi ne voulez-vous pas donner le temps à ceux qui hésitent encore à se vacciner, pour les raisons que nous avons évoquées, d’avoir plus d’informations sur tous ces vaccins qui, aujourd’hui, sortent mystérieusement de tous les grands laboratoires du monde comme s’ils étaient fabriqués bien avant la découverte de la Covid 19 ?

L’Eglise catholique, luyalu (Un État)

L’Eglise catholique est un « luyalu » c’est-à-dire un Etat. Aimait dire mon grand-père Mais, en réalité, il voulait tout simplement dire qu’il y a trop de politique dans l’Eglise catholique. Alors que Jésus, le fondateur de l’Eglise, recommande de rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

Mais, c’est dans notre livre, La France, ni marâtre ni mère-patrie, 390 pages, publié aux Éditions Edilivre, en 2019, notamment dans la nouvelle On se verra à Rome (Pp 141-207) que nous caricaturons ce qui paraît être une dérive de l’Eglise catholique. En voici quelques morceaux choisis.

« Le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat ou Premier ministre du gouvernement du Vatican a effectué du 1er au 4 février 2017, une visite de travail au Congo Brazzaville (...) Pendant son séjour, il a présidé une messe en la basilique Sainte-Anne du Congo (...) Mais, la rue reste très perplexe et veut savoir si Dieu le père, le Fils et le Saint-Esprit étaient vraiment présents dans la basilique, et en communion avec les Congolais, au cours de cette grande célébration eucharistique (...)
Au moment où l’on célébrait la messe, le pouvoir de Brazzaville faisait des centaines de morts, et forçait les déplacements à des milliers et milliers de Congolais, dans le département voisin de Brazzaville
 » (...)

« Aussi, la rue qui relie les filigranes de l’acte de naissance de l’Eglise et de la lettre de nomination de Pierre au poste de premier évêque de l’Église, ainsi que la note de sa prise de fonction à Rome qui avait été tous signés par Jésus, le fondateur de l’Eglise, dit ne pas avoir vu le projet d’érection d’un Etat au sein de l’Eglise catholique qui est le Corps mystique du Christ » (...)

« Pour la rue, l’Eglise catholique serait encore très forte et ferait trembler les dictatures si elle était restée un organisme souverain de droit public international.
Elle aurait continué à faire naître des Saints Athanase et Jean Chrysostome.
Devenue un État, depuis 1929, après les Accords du Latran, elle a perdu son originalité et fait beaucoup de politique. Elle est devenue plus politique que chrétienne
 ».

Serge Armand Zanzala, journaliste et écrivain

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