L’eau que boivent les Congolais serait polluée à dessein à la source. Le « professeur » Tandja Bachir, marabout devant Allah, ressortissant nigérien, en serait le coupable, sous l’instigation du chantre de l’environnement, l’écologiste en chef Denis Sassou-Nguesso.
« Balivernes ! » vont s’insurger les inconditionnels du régime.
Qu’à cela ne tienne.
Toutefois, on n’a pas besoin de microscope pour arriver à la déduction que l’eau qui ruisselle des robinets de la SNDE tue.
Certainement saisi par le remords, c’est le marabout ouest-africain lui-même qui serait passé aux aveux dans une étrange lettre.
Notons, qu’il n’y a pas de dictateur africain qui n’ait son « Merlin l’enchanteur », son coach en actions métaphysiques, son féticheur. En plein 21ème siècle, à l’heure du numérique, ces croyances médiévales chez nos tyrans pourraient donner raison à ceux qui disent que certains peuples refusent « d’entrer dans l’histoire » !
Faut-il en pleurer ? Pour notre part, nous prenons le parti de feu Henri Lopes : le « pleurer-rire » .
Mise au point de Tandja Bachir
A en croire ce charlatan d’origine nigérienne répondant au nom de Tandja Bachir (diplômé en magie ) Sassou aurait sollicité sa « science » afin de dominer ses compatriotes. Le contact entre le marabout et le dictateur congolais se serait fait par l’entremise d’un certain Tsienzel, en 1997 (probablement après le coup d’Etat)
Tandja Bachir, soit dit en passant, se vante « modestement » d’être l’un des « trois plus puissants marabouts du continent dans le domaine de la Domination ».
Car sa spécialité c’est la Domination. Pas autre chose. C’est déjà assez.
Aussi le féticheur ouest-africain, « expert en rites de consécration psychopolitiques », a réfuté l’allégation qu’il aurait déclenché une hécatombe humaine autour de Sassou. Walaï ! (la vérité si je mens) Le marabout reconnaît juste avoir aidé Denis Sassou-Nguesso à diluer les excréments présidentiels (caca, sperme et urines) dans l’eau potable distribuée par la régie des eaux (SNDE) des trois principales villes du Congo (Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie) afin de dominer les Congolais. Pas autre chose.
Au secours Karl Popper ! Est-ce que cette alchimie d’un autre âge a-t-elle marché ?
« (Sassou) n’a-t-il pas régné sans partage pendant 18 ans sur tout le pays ? » argumente le « grand prêtre » venu du pays d’Agadir.
En effet beaucoup d’eau continue de couler sous le pont et, l’homme des Trois Bassins est toujours là, « ininguissable » depuis bientôt un demi-siècle. Qui a bu, boira ? Tout se passe comme si « qui a goûté au pouvoir ne peut plus s’en passer » même après la mort.
Mode opératoire
Le magicien nigérien aurait travaillé, semble-t-il, selon le rituel de l’eau. Cette alchimie consiste à polluer l’eau de la ville avec les excréments (caca sperme et urine) de son client.
Pas facile. Mais la technique est claire comme...l’eau de source Mayo, et la formule est aussi puissante qu’une sourate.
Le marabout musulman, se faisait remettre caca, spermatozoïdes et urines présidentiels par l’inévitable Jean-Dominique Okemba, dans des boites (en fer blanc). Ensuite après s’être rendu à l’usine de traitement d’eau de la SNDE, le bougre déversait toute cette chimie bactérienne dans l’eau consommée par les Brazzavillois, les ponténégrins.
Le fakir islamiste ne s’est pas contenté d’empoisonner le château d’eau de Brazzaville. Il a étendu sa chimie sur l’eau de Dolisie grâce à la complicité d’un certain Pierre Mabiala, promu, depuis ministre d’Etat. (Pierre, sur cette pierre je bâtirai ma loge !)
Comment la technique peut-elle être efficace puisque, selon les géographes, la faculté de l’eau courante c’est de se renouveler !
Certes, mais la faculté de la philosophie bantoue c’est de croire en « l’efficace de la magie. » Et pan sur le bec !
« Aucune conséquence létale directe n’a été déplorée à la suite du « rituel de l’eau travaillée » » jure par tous ses grands Dieux le féticheur nigérien. Car les mauvaises langues l’auraient rendu coupable de la mort des milliers de Congolais pour avoir procédé au rituel du « pouvoir à vie » (une autre pair de manche).
Quant au reste, « le rituel de l’eau travaillée consistait a recueillir les excréments et les urines de mon client, le président Sassou que je mélangeais avec d’autres objets mystiques que je déversais par la suite après incantation nocturnes dans les usines d’eau de la SNDE sous forme de produit, à Brazzaville et à Pointe noire » narre le rebouteux de Tombouctou, Tandja Bachir.
L’eau c’est de l’or dans son pays. Tandja le sait. Ca lui met l’eau à bouche quand il pollue l’eau des autres. Jaloux va !
Progéniture pourriture
En 2002 les enfants de Sassou (Denis Christel et Claudia Sassou) voulurent, eux-aussi, dominer, c’est-à-dire profiter des effets magiques de la manipulation par empoisonnement fécal de l’eau de la SNDE. Le caca et les urines filiaux furent copieusement déversés dans nos eaux potables urbaines deux fois par semaine et la personne chargée de transférer les excréments au magicien noir était encore le très efficace et incontournable Jean-Dominique Okemba Morazambé (un nom plutôt antithétique)
Tandja Bachir écrit : « C’est Jean Dominique Okemba qui me faisait parvenir les excréments et les urines du président Sassou et quant à ses enfants, eux même me les déposait dans des boîtes. »
Opposants au piloris
Les oppossants au régime de Sassou ont eu aussi leur part de caca présidentiel.
« J’ai encore souvenance de mes deux derniers travaux qui avaient pour cibles Mrs Tsaty Mabiala, Dzon, Mierassa, Mpouelet, Okombi Salissa ,Parfait Kolelas ect...mais qui n’ont pas connu leur achèvement suite à un désaccords survenu entre mon client et moi en presence de Mr Yoka, désaccord sur lequel je reviendrais plus bas. » confesse par écrit le magicien musulman venu tout droit des sables du Sahel.
De quoi est mort Mgr Ernest Kombo ? « Pour ce qui est de la mort de feu Monseigneur Nkombo, paix a son âme, je n’y suis pas du tout lié . Je sais seulement qu’au bout d’un certain temps, je ne sais par quel moyen, le prélat se trouvait être au courant de la pratique du rituel de l’eau. De là, à lier sa mort au fait qu’il détenait cette information, je ne peux l’affirmer » essaie de se laver de tout soupçon le charlatan.
Président à vie
Qui oserait douter de l’efficacité de mes pouvoirs ? Personne. Jugez-en : «
Dans notre monde des marabouts, ces sont les résultats qui parlent. Et ici , n’a-t-il pas régné sans partage pendant 18 ans sur tout le pays ? »
Tandja Bachir reconnait que son pouvoir a des limites. Lui c’est la domination. Pas autre chose : « Le denier paiement reçu par moi n’était donc pas, comme le prétendent certains membres de l’entourage de mon client, destiné au travail pour la PRÉSIDENCE A VIE, travail pour lequel je ne serais pas à la hauteur au regard des difficultés que mon client rencontre pour ce projet et cela ne relève pas de mon domaine , moi c’est la domination » reconnaît le magicien.
« Merde ! » dit Sassou en colère , ne supportant pas que le Nigérien s’en lave les mains.
Le client congolais se tourna vers les grands centres de magie Hindou où, moyennant de fortes sommes d’argent, il pouvait obtenir la présidence à vie, chose que le nigérien était incapable de lui garantir, avouant que pour lui c’était... « la mer à boire. »
Nelson Mandela
A l’inverse, le fakir lui aurait suggéré de travailler un rituel lui permettant de quitter honorablement la scène politique et de vivre une retraite honorable comme Nelson Mandela en Afrique du Sud ; proposition qui ne fut pas du goût du client congolais.
« La démission ? » Les Congolais l’ont appris à leurs dépens : Sassou ne boit pas de cette eau-là.
« J’aurais appris, qu’après mon départ, mon client se serait tourné du côte du Grand Centre Mystique de Calcutta et que les premières estimations pour un travail complet de Présidence a vie s’élèveraient à 2 milliards $ en argent et de 10 000 âmes en sacrifices humaines. »
Abominable !
A ce qu’il sache, le préposé à la scatophilie, Tandja Bachir, ne sait où en sont les négociations avec les grand maîtres Indiens pour la présidence à vie.
Le magicien noir du Niger est content du travail accompli. En tout cas il a la conscience tranquille et trouve que Sassou a raison de tout faire pour rendre les Laris (qui l’empêchent de travailler) dociles en les dominant : « Quant au rituel dit de l’eau mystiquement travailler , ma conscience, même devant Allah, demeure tranquille, car cette pratique n’est pas de nature a donner la mort a quelqu’un. Et j’étais d’autant plus réconforté par mon client qui me rappelait qu’il avait recouru a ce rituel pour obtenir la stabilité nécessaire qui lui permettait de travailler en toute tranquillité, car pour mon client les Laris étaient trop têtus. Je ne trouvais pas cela méchant puisqu’au final, c’était pour le bien être de son peuple. »
Psychanalyse des selles
Dans les études des névroses, Sigmund Freud voit dans le transfert fécal chez l’enfant un principe du plaisir au même tire que l’orgasme chez l’adulte. Le médecin de Vienne était loin de se douter qu’on pouvait manier le caca comme instrument machiavélique du contrôle des uns par les autres. Or, ce à quoi Sassou s’est livré depuis 1997, après le coup d’Etat, c’est infantiliser ses compatriotes. Freud aurait dû approfondir sa topique jusqu’au fondement !
Rapha Boundzeki allant plus loin que le psychanalyste autrichien sur le terrain boueux.
Afara concéda dans Touvi que la merde pouvait revendiquer la légitimité du Pouvoir.
Merde ! Rapha Boundzéki l’éloge un musical de la matière fécale. Personne ne sentit la pertinence de sa philosophie anale. On trouva sa chanson répugnante et glauque. Le titre de la rumba, « Touvi » (caca en français, ambi en mbochi) désarçonna. On rigola non sans dégoût. Dommage. L’artiste avait cependant vu juste puisqu’il détermina que le palais présidentiel était un attribut du caca (en l’occurrence ambi).
Alphonse Souchlaty-Poaty , ancien Premier Ministre de Sassou, n’avait alors pas affabulé en révélant dans Afrique Education les faits merdiques et nauséeux que Tandja Bachir a avoués ici.
Inspiré d’un article publié le 1 Novembre 2017 par Congo-objectif2050
Sources : Congo Révélations
