email
Mendicité

Le fonds bleu de Sassou rentre bredouille du Sommet de Paris

Le Sommet de Paris pour le nouveau pacte du système financier mondial n’a pas été un franc succès pour le khalife d’Oyo et fils de « Mama Mouébara ».

Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, l’escrologiste, écume les Conférences sur la protection de l’environnement à la quête de l’argent pour financer le Fonds bleu du Bassin du Congo. Cornaqué par son âme damnée, le très sulfureux Français Jean-Yves Ollivier de la « Fondation Brazzaville », Denis Sassou Nguesso, Sa Majesté des mouches, s’est « citrouillifié » en Pape de l’écologie.

Arlette Soudan Nonault, la larme à l’œil, au sommet de l’Egypte à Charm el-cheikh en novembre 2022, avait tenté le coup. « Nous avons besoin d’argent pour nous développer et protéger l’environnement ». Le chantage avait fait flop. Pas un seul copeck n’avait été versé sur le compte du Fonds bleu du Bassin du Congo. « Zéro mokaté ». Au Sommet de Paris, Denis Sassou Nguesso est lui-même monté au filet, dans une déclaration alambiquée et sans relief. Sans plus de succès. « Liboungoutoulou ». La déclaration de Denis Sassou Nguesso, reprise nulle part par la presse internationale, tranche avec celles du Président nigérien « Une vache qui a bu et une vache assoiffée ne marchent pas ensemble », a rappelé le Président du Niger, Mohamed Bazoum, en introduction du sommet. « Comme tous les pays pauvres, nous serons opposés à l’idée de nous priver des énergies fossiles contenues dans notre sous-sol. » Pour le kenyan William Ruto : « Le changement climatique n’est pas une question de Nord ou de Sud, ça nous concerne tous, a-t-il tempéré. Nous ne souhaitons pas que le Nord paye pour le Sud, nous souhaitons tous payer. »

D’ambition, il a en effet beaucoup été question lors du Sommet pour un nouveau pacte financier, voulu et animé par Emmanuel Macron. Le Président français les a rappelées lors de la cérémonie de clôture, ce vendredi : « Bâtir un nouveau consensus commun » sur l’argent du développement et de la transition climatique, provoquer « un choc de financement public », « réformer la gouvernance de nos grandes institutions financières », faire progresser le sujet des « taxes internationales » et « mobiliser davantage d’argent privé ».

Ces grandes idées, cependant, restent à ce stade incantatoires. Il faudra « poursuivre cet agenda et le cristalliser » dans les prochaines grandes échéances internationales, comme le G20 de New Delhi en septembre 2023, ou la COP 28 de Dubaï en décembre de la même année, a-t-il reconnu (Libération.com, 23 juin 2023).

Emmanuel Macron n’a pas soufflé un mot du Fonds bleu du Bassin du Congo dont l’essentiel de la superficie se trouve en RD Congo. Cela représente : « 60 % du bassin du Congo en termes de forêts, 10 % d’eaux douces mondiales, 52 % d’eaux douces au niveau africain... » (Les Dépêches 24 juin 2023). Les Occidentaux ont découvert le pot-au-rose. A beau mentir qui vient de loin. Le régime du Congo-Brazzaville est un pouvoir endurci dans le crime, et l’écologie n’est qu’un prétexte pour se maintenir au pouvoir en détournant des ressources nouvelles et en s’achetant une « image progressiste » à peu de frais.

En définitive, Après l’OBUMITRI (Oligarchie Bureaucrato-Militaire-Tribale), idéologie totalitaire de la suprématie ethnique, l’escrologie est le second pilier du régime de Denis Sassou Nguesso, sa majesté des mouches (Sassoufit, 27 avril 2018).

Gageons que Denis Sassou Nguesso et Arlette Soudan Nonault, à la recherche de l’argent facile après les pétroCFA , serviront le même discours misérabiliste aux prochains colloques sur l’environnement.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.

Recevez nos alertes

Recevez chaque matin dans votre boite mail, un condensé de l’actualité pour ne rien manquer.