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150 millions de Fcfa pour la gestion de l’état civil au Congo

Brazzaville, Congo (Pana) - Le Congo et la France viennent de
signer à Brazzaville, un protocole de financement de 150
millions de Fcfa en vue de remettre à niveau la gestion de
l’état civil de la ville de Brazzaville détruit pendant les
guerres civiles que le Congo a connues, a-t-on appris lundi de
source officielle.

Le coût total du projet est de 324 millions de Fcfa dont 150
millions de Fcfa sont apportés par l’ambassade de France au
Congo et 124 millions par l’Association internationale des
mairies francophones (AIMF) qui est chargée de la mise en oeuvre
du projet. L’Etat congolais devra contribuer à hauteur de 50
millions de Fcfa pour réhabiliter les locaux.

Le projet prévu pour une durée d’une année d’exécution, doit
permettre à la mairie centrale de Brazzaville et aux mairies
d’arrondissement, de reconstituer les archives disparues
pendant les guerres civiles de 1997 et 1998 et de gérer à terme
l’état civil dans les meilleurs conditions disponibles.

Il va se traduire concrètement par l’achat d’équipements
informatiques (matériels et logiciels spécialisés) destinés aux
centres d’état civil de Brazzaville, la formation du personnel,
la saisie informatique de l’antériorité des actes, la
sensibilisation des populations et l’assistance technique
ponctuelle.

Jusqu’en 1931, la gestion de l’état civil était centralisée à
l’hôtel de ville. C’est en 1934 que l’arrondissement 3 de Poto-
Poto, centre de Brazzaville, a commencé à enregistrer les faits
d’état civil.

Aujourd’hui, indique-t-on, malgré les efforts déployés par les
agents municipaux, les mairies peinent à faire face à
l’accroissement exponentiel de la population de la capitale
congolaise.

Ce protocole a été signé par l’ambassadeur de France au Congo,
M. Hervé Bolot et l’administrateur maire de Brazzaville, le
général Benoit Moundélé Ngolo.

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