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A l’occasion du quarante-cinquième anniversaire de son départ de cette terre, l’Abbé Fulbert Youlou vivant la conscience des compatriotes crie au courage et au combat pour la Liberté et la Démocratie de la Nation Congolaise (05/05/1972-05/05/2017).

Pertinence de la pensée de l’Abbé Fulbert Youlou sur le Pool, quarante cinq ans après le départ de cet éminent homme de la terre des hommes.

Mes Chers Compatriotes, Combattants de la Liberté et Amis des Hommes, de la Démocratie et de la Nation Congolaise.

Je m’élève ici contre toutes ces atrocités contre tous ces actes ignominieux exécrables [notamment ceux commis dans le Pool qui indéfiniment souffre le martyre d’un régime totalitaire qui est aux abois] que les traîtres du peuple congolais ont perpétrés, en toute conscience, contre leurs frères.

J’abhorre toutes ces pratiques ignobles dont souffrent continuellement les citoyens congolais qu’on traîne de force dans la boue…. [de l’autorit’OYOïsme]

En tout cas, tout le peuple congolais de Brazzaville vit une situation qu’il n’a jamais connue dans son histoire. C’est pourquoi [en esprit, en âme et conscience] je prendrai mes responsabilités jusqu’au bout.

Le peuple congolais n’est pas dupe des manœuvres des hommes au pouvoir à la remorque des impérialistes…[étrangers] Le peuple connaît maintenant mieux ce régime des tortures, ainsi que ces sinistres dirigeants qui se maintiennent au pouvoir par la terreur. Le peuple congolais tout entier n’ignore pas que les bourreaux de Brazzaville cherchent tout simplement à détourner son attention sur les crimes dont les valets… [Du Parti de l’étranger] se rendent coupables de jour en jour.

Le territoire national abrite des dépôts d’armes destinées à semer le désordre, la mort et la désolation dans les pays voisins notamment au Congo-Léopoldville. La preuve éloquente est cet important dépôt d’armes appartenant aux rebelles, découvert en pleine ville de Brazzaville…Bien sûr, il en existe d’autres plus impressionnants, plus meurtriers dans le Nord du pays.

Ces derniers jours en effet, d’importantes concentrations de spécialistes…[étrangers] de la subversion sont fréquemment signalées à la frontière du Congo-Brazzaville et du Cameroun.

En même temps, de curieuses incursions des [étrangers] sont souvent signalées aux frontières du Congo-Brazzaville avec le Gabon et la République Centre Africaine. Comme on le voit bien, le Congo-Brazzaville, hier pacifique, est devenu en très peu de temps une dangereuse tête de pont…en pleine Afrique centrale, en plein monde bantou dont la mentalité n’a rien à voir avec cette idéologie.

Il n’y a plus de doute et les observateurs les plus avertis s’accordent à admettre que le régime de Brazzaville est un pistolet automatique braqué sur le cœur du continent africain tout entier. C’est pourquoi, ceux qui mènent les destinées des peuples africains doivent prendre conscience de ce grave danger et savoir y faire face. Bien sûr, la première victime de ce régime d’importation est bien le peuple congolais qui, déjà, saigne abondamment.

Cette gangrène [communo-sassouïste] installée à Brazzaville paraît particulièrement contagieuse.

Quant au peuple du Congo-Brazzaville, je suis dès lors à votre disposition [en esprit, en âme et conscience], je répondrai [spirituellement] présent à votre appel.
Mais encore une fois, soyez assurés que de nombreuses sympathies des pays frères d’Afrique et du monde entier vous sont acquises. Vous vaincrez dans cette lutte opiniâtre de libération nationale que vous menez si efficacement. Qu’on ne vous trompe plus. La victoire est de votre côté. Toutes les démonstrations des dirigeants fascistes à la solde de l’étranger sont vaines et sont d’avance vouées à l’échec. C’est pourquoi je vous redis : Courage, confiance et persévérance.

[Eh oui !] Le courage doit caractériser une jeunesse désintéressée et consciente, respectueuse des valeurs fondamentales du pays. A tout moment, elle doit être le moteur déterminant de toutes les décisions capitales et de toutes démarches, comme aussi elle doit en être le ferment. Ce que notre jeunesse n’a pas le droit d’oublier, c’est que ceux qui sont assassinés de jour et de nuit sont nos parents et nos amis.

Peuple congolais, soldats, gendarmes, agents de police, jeunesse, conjuguons tous nos efforts, faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour sauver notre pays qui est en train de se perdre, s’il ne l’est déjà.

Abbé Fulbert YOULOU in « J’accuse la Chine  » La Table Ronde 1966 P.204-2017

RUDY MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU coordonnateur général du Cercle KI-MBANZA ou des AMIS DE LA NATION CONGOLAISE (A.N.C.)

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