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A propos du "procès" de Brazzaville sur les Disparus du Beach : réaction du collectif des parents des Disparus.

Réponse à Patrick Gaubert, président de la LICRA

Si l’affaire des Disparus du Beach trouve solution à Brazzaville, Sassou pourra sabrer le champagne car on lui aura enlevé une grosse épine du pied. Aussi, le tyran congolais ne ménage aucun moyen pour être blanchi dans cette difficile affaire. Il a sollicité l’aide de Patrick Gaubert, député et avocat français, président de la Licra. Suite aux prises de position de ce dernier en faveur du dictateur congolais, le Collectif des Parents des Disparus du Beach, a jugé utile d’apporter les précisions ci-après.

(Les photos sont de la rédaction)


A Monsieur le Député GAUBERT
Président de la LICRA.

Objet : A propos de votre prise de position
en faveur de Mr. Dénis Sassou Nguesso
dans l’Affaire des massacres du
Beach de Brazzaville.

Monsieur le Président

Les parents des Disparus du Beach ont pour la Licra respect et considération dans la mesure où ses Statuts et son programme militent pour la défense des droits humains. Cependant, nous n’avons toujours pas compris le sens de vos discours enflammés prononcés en faveur de monsieur Sassou Nguesso en juillet 2004 à Brazzaville à propos de l’affaire des disparus du beach et les actions que vous ne cesser de mener en sa faveur.
Contester les arrestations et les assassinats de nos enfants, assurer la défense d’un pouvoir qui porte l’empreinte du crime ne trouvent à notre niveau aucune explication humainement logique de la part d’une personnalité qui préside aux destinées de la Licra. Vos propos à la limite insultants pour la mémoire de nos enfants sont restés indélébiles dans la conscience des mères et des pères qui voici six ans portent le deuil de ceux qui constituaient leurs espoirs.
Nous ne pensons pas que vos activités de soutien au profit d’un dictateur sanguinaire peuvent intégrer le programme de la LICRA. Les crimes commis par ce personnage sont imprescriptibles et sont connus de toute la communauté internationale. Nonobstant les soutiens mafieux dont il peut pour ce moment se prévaloir, les Congolais sont certains de le traîner devant la justice internationale.
Nous dénonçons avec force, votre activisme au profit des bourreaux de Brazzaville qui veulent avec le soutien politique judiciaire et diplomatique des milieux qui vous sont apparentés, liquider en France et ailleurs, l’affaire des disparus du beach. Ce qui à notre niveau suscite bien des interrogations sur la nature des relations que le président de la Licra peut entretenir avec un dictateur sanguinaire.

Me Patrick Gaubert chez son ami Sassou

LA LICRA DANS L’AFFAIRE DES DISPARUS DU BEACH

Dès l’arrestation de nos enfants par la garde personnelle du président Sassou Nguesso au Beach de Brazzaville en 1999, les parents s’appuient sur l’action du HCR et des Organisations nationales et internationales de défense des droits humains. C’est dans ce but que la Licra qui nous est présentée comme luttant contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les atteintes aux Droits Humains, trouve les membres de son Bureau du Congo parmi les premiers auxquels les parents s’adressent. Ils sollicitent leur contribution aux fins d’aider à la libération de leurs enfants des geôles de monsieur Sassou d’où une mort violente leur était quotidiennement infligée.
Les Ambassadeurs des pays de la Communauté européenne choqués par les pogromes que monsieur Sassou organisait impunément, vont consentir à aider les parents. A toutes les séances de travail avec ces ambassadeurs qui veulent en savoir long sur les massacres, une délégation de deux personnes de la LICRA à savoir son président et une dame sont toujours présents. De même qu’ils sont conviés aux séances de travail organisées par la délégation de la Communauté européenne conduite par monsieur Miranda en 2000 à Brazzaville. Cette délégation qui aura plusieurs séances avec les parents accordera grand intérêt à cette affaire du beach et assurera les parents de son soutien international. Certaines informations qui permettent de fixer la délégation européenne sont fournies par les délégués de votre bureau de Brazzaville. Vos délégués à notre avis vous ont fait rapport et votre position du moment est une adhésion volontaire et individuelle.

Les Disparus du Beach : une affaire qui ne fait plus rire Sassou

UNE COMMISSION DE LA CE.E. A BRAZZAVILLE

La délégation de monsieur MIRANDA à Brazzaville trouve auprès des parents, des Organisations nationales de défense des droits humains dont la Licra, toutes les informations nécessaires à la maîtrise de cette tragique affaire du beach. Des milieux de la force publique ils trouvent des informations qui confirment les rapports des ambassadeurs des pays de la Communauté en poste au congo. Ils sont convaincus des arrestations et des assassinats. Ils avaient la certitude que des personnes pouvaient encore se trouver dans cette constellation de geôles mise en place par le pouvoir.
A la faveur de leur rencontre avec le président Sassou, ils placent cette grave question au centre de leur débat. Selon ce qui nous est rapporté par la suite, Monsieur Sassou prend devant eux l’engagement de trouver une solution à cette question. Il présente leur arrestation comme une simple opération de police.
Malheureusement, il ne libérera personne craignant des témoignages accablants préjudiciables à son honneur et au confort politique de son régime. Toutes les personnes encore vivantes devaient être massacrées. Aujourd’hui, nous avons la preuve que les dernières personnes avaient été exécutées fin 2000. Il foulait ainsi au pied, les engagements pris devant monsieur Miranda et la délégation de la Communauté européenne.

L’AFFAIRE DES DISPARUS DU BEACH.

MEURTRES AVEC PREMEDITATION

Monsieur le Président

Vos déclarations au Congo en juillet 2004, et certainement ailleurs sur l’affaire des Disparus du Beach, rejoignent curieusement les thèses volontairement nihilistes des hommes du pouvoir et plus particulièrement celle du principal commanditaire qu’est le général Sassou. C’est là, une fois de plus, l’ambiguïté de vos rapports avec ce personnage.

Certains corps furent jetés dans le fleuve Congo

Les massacres du Beach ne sont ni un accident, ni une bavure moins encore des règlements de compte ou des ratages tel que le déclare monsieur Sassou. Il s’agit d’une véritable conspiration préparée avec beaucoup de minutie. Des meurtres planifiés qui ont été exécutés officiellement par des officiers à la tête des pelotons d’exécution normalement constitués sur des sites choisis avec des personnes listées bien que innocentes. Il s’agit de crimes massifs et systématiques prémédités, planifiés et organisés par des individus qui impliquent l’Etat.

LA GARDE PRESIDENTIELLE PRESENTE AU BEACH

Lorsque les bateaux arrivent au Beach de Brazzaville et débarquent leurs convois, les militaires de la garde présidentielle sont positionnés au Beach. Ils disposent les arrivants en deux rangs. L’un pour les femmes l’autre pour les hommes. Tout le monde est (Les deux rangs conduisent) conduit dans des locaux où des fouilles intégrales sont effectuées. C’est à ce moment que commencent les arrestations.

Les parents ont été arrêtés et placés dans des salles aménagées à cet effet. Il y avait toute une organisation. Des listes étaient dressées immédiatement et des interrogatoires et des tortures commençaient sur place pour certains et plusieurs autres citoyens avaient été assassinés dès 20 heures au port même d’une balle dans la tête ou alors exécutés en groupe. Leurs corps étaient précipités dans l’eau du fleuve qui les emportait immédiatement.

Jean-François Ndenguet, : présumé homme de main

C’est devant les parents que certains autres de nos enfants étaient embarqués dans des véhicules. L’un de ces gros véhicules portait sur les portières, une inscription Clinique mobile et les drapeaux congolais et allemand étaient peints sur les même portières. Les contingents étaient transportés au siège de la garde présidentielle à côté du domaine présidentiel.

DES METHODES FASCISTES DE DESTRUCTION DES CORPS A LA G.R.

Toujours selon les instructions de leur hiérarchie, toutes les personnes arrivant au siège de la garde présidentielle devaient mourir. Après des interrogatoires terriblement cruels, et des pratiques d’humiliation allant de la sodomie à des luttes mortelles ou des flagellations. Les exécutions sont programmées. Les corps de nos enfants, gravement mutilés étaient détruits par plusieurs procédés que nous qualifions de fascistes.
Les 19, 20 et le 21 mai 1999 des corps avaient été brûlés dans l’enceinte même du domaine présidentiel au quartier plateau. Certains corps jetés dans le brasier sont tout simplement dans le coma ou dans une grande fatigue du fait des maladies et de la faim. Ceci se passe en plein jour et à des heures d’ouverture.
D’autres corps étaient engloutis dans les eaux du fleuve Congo et du Djoué. Beaucoup d’entre eux horriblement mutilés étaient enfouis dans des sacs en plastique et engloutis dans les eaux du fleuve. Enfin, certains autres corps avaient été abandonnés dans les savanes, dans ces endroits même où ils avaient été fusillés. Ils y sont restés jusqu’à putréfaction totale.
Dans cette même période, il n’était pas rare de voir des parties de corps humains accrochées sur les carrosseries de véhicules de la garde présidentielle comme certainement des trophées macabres et l’expression d’une victoire sur les populations des régions dont les victimes étaient originaires.
Voilà la terrible vérité que Monsieur Sassou ne veut pas dévoiler au monde. C’est aussi la raison pour laquelle, il se sert de vous et de la Licra pour brouiller l’opinion internationale. Au plan national il a décrété l’omerta. Au plan international il a semé des officines animées par des individus fortement rétribués.

DESINFORMATION OU COMPROMISSION POLITIQUE ?

Monsieur, le Président
Si vous n’étiez pas président de la Licra, nous aurions pu vous trouver des circonstances atténuantes. Car nous considérons votre positionnement aux côtés de celui qui a commis des crimes aussi abominable comme une faute politique grave. Il viole gravement les principes de votre organisation.
Les deux entretiens que vous avez eus avec le président du collectif libèrent un engagement ferme à soulager monsieur Sassou de cette terrible affaire. Car, vous soutenez sans recul, la position nihiliste de ce monsieur. Vous demandez à tous les parents de s’aligner sur la procédure de Brazzaville et d’abandonner celle engagée à Meaux. Enfin vous prédisez le dégagement de la justice française de cette affaire en précisant que les parents et les organisations de défense des droits humains qui sont aux côtés des parents ne peuvent prétendre à rien de la part de la justice française. Vous annonciez deux semaines avant le verdict que les parents n’avaient rien à attendre du verdict de la Cour d’Appel. Curieusement, c’est cela qui s’est produit le 23 novembre 2004. Aujourd’hui encore, vous annoncez que le pourvoi en cassation des parties civiles n’aura aucune issue favorable pour les parents.
En clair, nous sommes en droit de penser que vous vous trouvez dans un cercle qui décide de tout notamment sur la destruction de cette affaire au profit de Monsieur Sassou. De ce fait votre positionnement n’est pas le fait d’un manque d’informations ou d’une désinformation de la part de votre Bureau de la Licra au Congo, mais une adhésion à un Homme et à une politique celle de Monsieur Sassou. La Licra, à notre humble avis et au regard de ses textes, ne peut soutenir un régime qui viole impunément les dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Monsieur Sassou et sa politique ne peuvent être soutenus par la LICRA.
Monsieur Gaubert, pouvez-vous dire au peuple congolais et aux membres de la Licra dans cette affaire, et dans ce cas, de quel côté vous situez vous et pour qu’elle raison ? Nous croyons que vos représentants au Congo ont fait leur rapport correctement. Tel qu’ils étaient associés, ils ne pouvaient cacher la vérité à leur Président.
Nous pensons aussi, que devant une affaire aussi grave, tout président qui veut aider à l’établissement de la vérité, ne doit pas se précipiter vers les bourreaux, mais plutôt vers les parents des victimes ou son organisation de base. Les parents, réunis à votre demande, n’ont pas eu le privilège de vous informer certains de l’information donnée par les bourreaux. Devant votre attitude partisane, le Peuple congolais, les parents et les milieux partenaires prennent à témoin les Instances Supérieurs et de base de la Licra.

M. Bouekassa, parent de Disparu

MONSIEUR SASSOU EST SACRE DEMOCRATE ET HUMANISTE

Monsieur Gaubert,

En faisant l’apologie de Monsieur Sassou, vous soutenez tous les crimes commis par lui et tous les autres faits que votre organisation combat depuis sa création. Sous l’ère Sassou, le peuple congolais a été victime des pogromes et autres purges humaines à une échelle qui n’a été enregistrée à aucun autre moment de notre histoire. Vous lui trouvez des qualités de démocrate et d’humaniste. Vous faites une fois de plus injure au peuple congolais et à la démocratie.
Car vous êtes sans ignorer qu’en 1992, « votre démocrate » avait été chassé par le peuple et par les urnes du fait d’une politique calamiteuse. En 1997 il est revenu au pouvoir à la suite d’une guerre particulièrement meurtrière menée avec le soutien de la mafia internationale qui a mobilisé une constellation de mercenaires sous l’encadrement d’une armée d’occupation angolaise lourdement équipée.
Le parcours politique de votre démocrate est jonché de cadavres. Il est l’initiateur des massacres à grande échelle des populations civiles dans des circonstances particulièrement horribles du fait tout simplement de leurs origines ethniques. Il a organisé des déplacements forcés des populations au cours desquels, des milliers d’enfants de femmes et d’hommes ont perdu la vie faisant de la terre de nos régions des vastes cimetières.
Adepte des pratiques nazies, la Shoah et le recel des cadavres intègrent ses programmes fascistes. Aucun des parents des Disparus du Beach n’a eu le bénéfice d’offrir une tombe à son fils.
En d’autres temps, des faits identiques ont été commis. C’est grâce à l’intervention dynamique du Vatican que le corps criblé de balles d’un Cardinal, Prince de l’Eglise Catholique, le Cardinal Emile BIAYENDA s’est fait exhumer d’une tombe sauvage d’où des gueux commandités par monsieur Sassou l’avait précipité après son assassinat extra judiciaire dans l’une des résidences de votre démocrate
Un ancien Président de la République Monsieur Alphonse MASSAMBA Débat n’a pas eu cette chance et depuis son assassinat, son bourreau n’a jamais remis au peuple et aux parents qui le réclament le corps de cet illustre personnage. La mort du Président Marien Ngouabi est restée un mystère compact.
Au regard de tous ces crimes dont le monde est informé, notre peuple ne trouvera plus d’explications humainement logiques qui pourront justifier votre entrée dans l’histoire trouble de ce personnage et surtout les raisons pour lesquelles le prestige et les pouvoirs de la LICRA sont ainsi engagés.

UN REGIME IMMORAL

Celui dont vous soutenez la politique a fait de sa famille, de ses proches et de tous ceux qui l’ont ramené au pouvoir, les bénéficiaires exclusifs des richesses nationales, pendant qu’il maintient le Peuple congolais dans une pauvreté endémique. Il a généralisé la corruption au sein de toutes les institutions de l’Etat prenant ainsi en otage des cadres. Il cultive la division au sein des populations qui se voient en zones géopolitiques. Il détruit de ce fait les bases de l’unité nationale et de la formation de la Nation congolaise. Il crée des confréries maçonniques et animistes pour aliéner la conscience des cadres. Instigateurs des crimes, des viols, des pillages à grande échelle, il a fait don à des mercenaires de tout le patrimoine des habitants des quartiers sud de Brazzaville et des villages des régions sud du Congo.
Sous Sassou, les banques les institutions financières et les entreprises opérant au Congo ont fait faillite détruisant totalement les bases d’une économie nationale et une sécurité sociale qui s’annonçaient florissantes. Les épargnants sont abandonnés depuis à leur triste sort ce qui a conduit à des faillites en masse et à des hécatombes récurrents.
Vous qui appartenez à la haute classe française, pouvez-vous nous dire comment, alors que nous sommes en 4° position au plan de la production pétrolière au sud du Sahara, avec à peine 3 millions d’habitants, pourquoi nous sommes inscrits sur la liste infamante des candidats des pays les plus pauvres et les plus endettés du monde ? Veuillez nous dire s’il vous plait où va notre argent ?

M. Niamankessi, parent de Disparu

QU’ELLE JUSTICE AU CONGO ?

Monsieur Gaubert, vous qui cherchez des preuves et des chiffres, il vous faudra beaucoup de patience et des moyens immenses pour fouiller dans les marais, les rivières, les sols et les forêts, les ruisseaux et les fleuves à moins que vous ne puissiez accepter toutes celles que les parents vous présentent.
Mais pour croire aux preuves des parents, il vous faudra croire aux deuils qu’ils portent. C’est-à-dire faire le choix de se positionner du côté des opprimés et de ceux qui pleurent. Tant que vous soutiendrez les programmes politiques et surtout judiciaires du pouvoir contre les parents et le peuple, aucune de vos actions ne sera crédible. Car cette parodie de justice qui se bricole avec votre contribution et annoncée en grandes pompes médiatiques, n’aura pour but que de donner l’illusion à Monsieur Sassou et à ses bourreaux de s’absoudre. La constellation d’avocats aux ordres recrutée par l’intermédiaire de la mafia et des politiques qui tirent grands profits des richesses du Congo ne convaincra personne.
Nous respectons la justice de notre pays. Nous respectons aussi certains Magistrats de notre pays, mais il n’en existe aucun, dans la conjoncture actuelle, qui soit capable de prendre le risque de traiter cette affaire selon les principes du Droit. Les auteurs de ces massacres sont au pouvoir. Ils sont le pouvoir. Le Président de la République, le Ministre de l’intérieur, les généraux les plus sensibles. Le Général Adoua Blaise certainement le plus cruel de tous commandant la garde présidentielle , commandant de la zone militaire de Brazzaville. Tous tels qu’ils sont, ils sont au-dessus de la Loi, de la Justice congolaise et des Institutions. Le jour où ils seront véritablement inculpés et mis aux arrêts, le pouvoir à cet instant précis tombera.
Le 15 août 2004, tous les généraux et officiers supérieurs particulièrement concernés, ont été élevés à des grades supérieurs. Le colonel Ndengué, l’une des figures de proue de ces massacres et ancien pensionnaire de la prison de la Santé a été propulsé au grade de Général de Brigade. Quant au bourreau principal le Général Adoua Blaise, il a été élevé au grade de général de Division. Le seigneur sait récompenser ses bourreaux.

FAITES LE BON CHOIX : IL N’EST PAS TARD.

Monsieur le Président,

Au regard de tout ce qui précède et en considération des dispositions statutaires de la LICRA, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et pour la mémoire de ces milliers de citoyens congolais victimes de l’incurie de Monsieur Sassou, nous vous invitons à rétablir, dans la conscience des Congolais et des citoyens du Monde, l’honneur de la Licra.
Nous avons la certitude que vous disposez encore des capacités morales suffisantes pour vous positionner aux côtés des parents des victimes pour la vérité et la justice, la vraie et non celle des bourreaux que vous semblez soutenir. Nous vous invitons respectueusement à cesser votre soutien à ce régime de criminels. Il ne mérite que rejet, dégoût et condamnation.

PARIS le 26 février 2005

Collectif des Parents des Disparus du Beach

Colonel TOUANGA Marcel

Colonel TOUANGA Marcel, président du Collectif des Parents
Des Disparus du Beach de Brazzaville

32 rue Le Peletier 75009 PARIS

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