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Annonce d’une cinquième candidature à la présidentielle

Brazzaville, Congo (PANA) - Bonaventure Mizidy, président de la
Convention des républicains libéraux (CRL), a annoncé lundi à
Brazzaville sa candidature à l’élection présidentielle du 10 mars
prochain au Congo, portant à cinq le nombre de candidats
déclarés.

Dans son discours d’annonce, M. Mizidy, 48 ans, a accusé les
différents gouvernements qui se sont succédé depuis 1991, date du
démarrage du processus démocratique au Congo, de privilégier des
intérêts personnels.

"De 1991 à ce jour, les gouvernements qui se sont succédé ont
géré les affaires courantes sans jamais prendre des initiatives
déterminantes pour développer le pays", a-t-il dit, souhaitant un
renouvellement de la classe politique congolaise.

Pour lui, le Congo ne pourra sortir de ses souffrances qu’avec
des hommes nouveaux animés d’esprit de créativité.

"Le pays ne peut pas se développer avec des hommes qui courent
derrière le profit personnel. Il ne peut non plus se développer
avec des gens qui ont thésaurisé l’argent du Trésor public", a
déclaré M. Mizidy, un inspecteur des impôts.

Les quatre autres candidats déjà déclarés à la présidentielle
congolaise sont André Milongo, ancien président de l’Assemblée
nationale, sous la bannière de l’Alliance pour la démocratie et
le progrès, le général à la retraite Anselme Makoumbou, Come
Mankassa, président de l’Union congolais des républicains (UCR),
et Antoine Mieté, président du Parti de la solidarité
républicaine (PSR).

D’autres candidatures sont attendues, notamment celle de l’actuel
chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso. Celui-ci a d’ores et déjà
publié un décret qui nomme son directeur de campagne en la
personne du ministre des Transports et de l’Aviation civile,
Isidore Mvouba.

Selon des dispositions de la loi électorale, aucune candidature
ne doit être déclarée après le 10 février.

Après une transition de quatre ans issue de deux guerres civiles
majeures (199 et 1998-1999), le Congo a mis en place, grâce à la
médiation du président gabonais, Omar Bongo, un processus
électoral.

Ce processus, qui a démarré le 20 janvier dernier par le
référendum constitutionnel, prendra fin le 30 juin prochain avec
les élections sénatoriales.

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