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COMMUNIQUE DE PRESSE EN REPONSE AUX PROPOS D’ALAIN AKOUALA

Raymond Timothée MACKITHA

Dans notre souci d’informer au mieux nos lecteurs et de leur permettre de se faire une opinion, on trouvera ici in-extenso la réponse faite par Raymond Timothée MACKITHA, à Alain AKOUALA

Le gouvernement Congolais a réagi à la tenue des premières assises préparatoires des ETATS GENERAUX de la RESISTANCE Congolaise de France tenues à Rouen le 29 juin 2003. Comme à son habitude, le régime de Brazzaville use des formules convenues et de la langue de bois que manie avec la même indécence Alain Akouala, remplaçant de l’innommable Ibovi appelé à d’autres fonctions. « L’évolution » dont parle le gouvernement de Sassou consiste à dissoudre les milices de ses adversaires politiques, à corrompre quelques renégats de l’ancien régime, à organiser l’amnésie sur les massacres à grande échelle commis à Bacongo, à Makélékélé en décembre 1998 ; dans les régions du Pool, des Plateaux, de la Cuvette, de la Lékoumou, du Niari et de la Bouenza durant l’année 1999. A passer par perte et profits les 353 jeunes gens enlevés au beach de Brazzaville, après les avoir attirés par un mensonge officiel avant de, vraisemblablement, les assassiner nuitamment. Cette « évolution » consacre le maintien d’une milice tribale érigée en armée prétorienne soutenue par des soudards allogènes, programmés pour distribuer les affres et la mort en échange de billets de banque. Aussi étrange apparaît l’allusion au statut de fonctionnaire des opposants réunis à Rouen. Dans la conception stalinienne du pouvoir de Brazzaville, un fonctionnaire, en dehors du devoir de réserve qu’il doit observer dans l’exercice de ses fonctions, doit fermer sa bouche et s’abstenir de tout engagement politique. Certains membres du PCT et les dignitaires du pouvoir actuel ne seraient-ils pas des fonctionnaires ? Le salaire est un droit du citoyen qui, par des concours, a intégré la fonction publique. Il ne fait pas de l’impétrant un sujet du pouvoir politique. La vraie ignominie réside dans les dépenses somptuaires et inconsidérées que le régime effectue pour organiser des beuveries familiales hebdomadaires pendant que le peuple Congolais végète dans la misère, la pauvreté, la typhoïde, le paludisme, le sida et la peur. Quant aux louanges adressées à Ntumi, elles relèvent de l’affabulation d’un régime qui n’interprète tout événement que par les aspects qui lui paraissent favorables. Pourquoi s’abstient-il de lire les propos du même Ntumi lorsqu’il parle de la nécessité d’organiser un dialogue impliquant le pouvoir, les anciens dirigeants en exil et la société civile ? Des hommes qui se sont toujours illustrés dans les crimes tout au long de l’histoire du Congo, ne peuvent se présenter comme des agneaux. Lorsque l’on a créé, entraîné des milices ; qu’on a prémédité, planifié et perpétré un coup d’état au prix de centaines de milliers de morts, l’on ne peut se proclamer un « homme de paix » Aujourd’hui encore, nous savons qu’à la moindre occasion les pulsions criminogènes dont de nombreuses victimes ont fait les frais peuvent refaire surface (pour mémoire : les assassinats de Marien Ngouabi, du Président Massambat Débat, du Cardinal Emile Biayenda, d’Ange Diawara, d’Olouka, d’Anga et de centaines de milliers d’anonymes enfouis dans les fosses communes). Incapables de se réconcilier sincèrement et durablement avec leurs compatriotes qu’ils méprisent, les dignitaires du pouvoir de Brazzaville continuent leur fuite en avant dans un délire narcissique. La Nouvelle Résistance Congolaise n’est ni belliqueuse ni couarde. Elle ne laissera pas le Congo sombrer et prendre toujours ses responsabilités dans la recherche d’une véritable réconciliation à la place de l’hégémonie actuelle d’un clan sur notre pays.

Le Président de la Commission Préparatoire des ETATS GENERAUX de la RESISTANCE CONGOLAISE de France.

Raymond Timothée MACKITHA

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