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Calendrier de mise en concession du CFCO

POINTE-NOIRE (CONGO), 24 oct (AFP) - 10h57 - La mise en concession du Chemin de fer Congo-océan (CFCO) entre Pointe-Noire (ouest) et Brazzaville se déroulera suivant un calendrier qui a été rendu public jeudi soir dans la capitale économique du Congo.

Diffusé par Elan Cusiac Barr, consultant du cabinet international CPCS-Transcom qui assiste le gouvernement congolais dans la privatisation du CFCO au cours d’une conférence à Pointe-Noire des candidats à la reprise, le calendrier prévoit l’envoi par les candidats préqualifiés des offres techniques le 12 janvier 2004.

Les candidats, les consortiums européen Bolloré investissements-Comazar-Maersk- Société nationale des chemins de fer de France ((SNCF-international), sud-africains, Sheltam-Mvela, NLPI-Spoornet et la société indienne Rites LTD, ont été présélectionnés lors d’une réunion organisée en septembre à Paris en présence de la Banque mondiale et d’autres bailleurs de fonds.

Ces différents groupes devront faire parvenir au comité national de privatisation des questions écrites sur l’état de la voie ferrée, les aspects financiers et commerciaux de la concession ainsi que sur la répartition du capital social au sein de la nouvelle société qui sera chargée de gérer et d’exploiter le CFCO.

Le 2 février 2004, les différentes offres techniques seront présentées à Brazzaville puis une réunion de concertation se tiendra à Paris entre le comité de privatisation, les bailleurs de fonds et les différents candidats.

Le 20 avril, 2004, les offres financières seront dépouillées à Pointe-Noire, suivies du choix, une semaine plus tard de l’adjudicataire final.

En septembre 2004, la nouvelle société concessionnaire choisie reprendra officiellement l’exploitation et la gestion du CFCO.

Pour favroiser cette reprise, l’Etat congolais devra réaliser un plan d’investissement de cinq ans de 25 millions d’euros, a affirmé M. Barr.

Ces fonds seront ensuite remboursés par la nouvelle société concessionnaire pendant 20 ans.

Le gouvernement congolais devra également mettre en place un plan social pour les 2.400 employés du CFCO, la nouvelle société concessionnaire décidant de la reprise, ou non d’une partie du personnel.

En contre-partie de la mise en concession du CFCO, l’Etat congolais percevra une redevance.

Jeudi, M. Mvouba a insisté sur la mission de service public que la nouvelle société concessionnaire devra réaliser.

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