Réponse : L’APECO est un parti républicain, centriste et social-démocrate.
Au bout du compte trois scénarios ont été exposés au bureau de L’APECO (Alliance pour le Congo) sur son positionnement politique le samedi 30 mai 2015 à La Défense.
Soit L’APECO intègre la majorité présidentielle actuelle, soit elle s’allie à l’Opposition. Après quatre heures de débats puis un vote à main levée (avec une abstention) les membres du bureau ont opté pour le centrisme.
L’article 4 de ses statuts ne dit pas autre chose : « L’APECO adhère à l’idéologie de la social-démocratie basée sur une économie de marché régulée par l’Etat ».
Donc L’APECO n’est ni de la majorité présidentielle, ni de l’Opposition radicale, mais au centre ; une position résumée également par le porte-parole Pascal N’siemo agacé par certaines idées-fixes : « Les ambitions de L’APECO ne tournent pas autour de la personne de Sassou. Nous sommes prêts à recevoir toutes les propositions. Le but est que le Congo arrive à trouver des solutions. Nous voulons une orientation qui mette tout le monde à sa place ».
Question de la presse : justement, Sassou n’occupe-t-il pas cette place depuis trop longtemps ? « Certes, mais si Sassou a un projet en phase avec le Congo pourquoi ne pas l’examiner ? » relativise Pascal N’siemo.
Voici les noms des membres du bureau ayant pris part au vote : Mabika-Vindou Wilfrid, Lembikissa Augus, Ghislain Pandi, Nsémi Christian, Boungou Rodolphe, N’siemo Pascal, Mabiala-Bambi Ludh, Mfouo Odilon.
Invité : Sosthène Yollas Dinghat.
Observateurs : Bedel Baouna, X-Pretot Mabika
Ont été excusés : Léonard Mavoungou ; Kessy Anicette.
Recommandations
A l’issue des débats trois recommandations ont été prises : 1°- L’APECO recommande la tenue d’un dialogue inclusif. 2°- Elle condamne la mise à sac de l’ambassade du Congo à Paris. 3°- L’APECO condamne la violence politique au Congo-Brazzaville.
« Le Congo appartient à tout le monde, il n’y a pas de raison que certains renversent la table durant le dialogue et d’autres en train de regarder » précise Augus Lémbikissa répondant à la question de la sincérité des acteurs politiques congolais.
Mais ne s’agit-il pas d’un marché de dupes ? « Je ne veux pas faire un procès d’intention au sujet du dialogue. C’est une affaire de tout le monde. L’idée de dialoguer vint, entre autres initiateurs, de Martin Mbéri face au radicalisme des uns et des autres. Le but était de briser le statu quo » rappelle Augus Lembikissa.
Selon l’ordre du jour, L’APECO, parti Républicain, centriste et adhérant à la social-démocratie, a alors discuté la question des alliances.
« Celui qui ne se positionne pas, on ne lui tend pas la main. Ce sont des fondamentaux en politique » a rappelé Yollas Sosthène Dinghat en prévision des choix à faire au moment du dialogue et des futures batailles électorales avant ou après 2016.
L’APECO a clairement dit qu’elle est prête à discuter avec la majorité présidentielle et l’Opposition dans les différentes consultations actuelles et les enjeux politiques à venir.
Le bureau :
Président : Wilfrid Mabika Vindou
Secrétaire général : Augus Lembikissa
Secrétaire en charge des questions politiques et de la diplomatie : Ludh Mabiala Bambi
Secrétaire à la Communication, du Réseautage et des NTIC : Christian Nsémi
Porte-parole : Pascal N’siemo
Trésorier général : Anicette Kessy
Secrétaire aux relations avec les Partis politiques, Associations, Plateformes politiques, Société Civile et Institutions : Rodolphe Boungou
Secrétaire en charge de la Veille Politique et des Etudes : Léonard Mavoungou
Président de la commission de contrôle et évaluation : Odilon Mfouo
Vice-Président : Ghislain Pandi.
Représentant légal de L’APECO aux USA : Gildas Vindou
Représentant légal de L’APECO au Benelux : Christian Nsémi
Coordonateur de L’APECO de la région de Brazzaville : Aristide Wilfrid Ngouédi
Contacts : 06 62 57 52 49
Thierry Oko
