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Denis Sassou Nguesso annonce sa candidature à la présidentielle

BRAZZAVILLE, 10 fév (AFP) - 18h18 - Le président congolais Denis Sassou Nguesso a annoncé dimanche à Mpila (est de Brazzaville) qu’il était candidat à l’élection présidentielle du 10 mars 2002.
Le général Sassou Nguesso, qui s’exprimait devant la presse, dont un journaliste de l’AFP, dans sa résidence privée a expliqué qu’il se portait candidat pour répondre aux appels et aux attentes de ses compatriotes.

"J’ai décidé de me porter candidat à la présidence de la république. Le 10 mars 2002, nous devons ensemble ouvrir à notre pays la voie de la nouvelle espérance", a lancé le président Sassou Nguesso.

"Le Congo est un bien trop précieux pour l’abandonner aux folies de l’aventure. Les avancées significatives réalisées pendant la transition doivent être poursuivies et relayées. Il s’agit encore et toujours de construire la paix, une paix durable afin de promouvoir un environnement institutionnel viable et stable, une économie dynamique moderne et prospère, le bien-être social et la prospérité sociale", a-t-il plaidé.

Le président Sassou Nguesso a ajouté qu’il allait poursuivre la restauration de la paix et le redressement économique entamés au cours de la transition qu’il dirige depuis sa victoire militaire d’octobre 1997 contre son prédécesseur déchu Pascal Lissouba à l’issue d’une guerre civile.

"Je partage avec vous la conviction que les principaux fondements sur lesquels notre pays repose sont encore fragiles et précaires et qu’il faut les consolider. Notre responsabilité serait grande devant l’histoire si nous devons gâcher tout ce que nous avons bâti pendant la transition. Je ne suis pas homme à engager des combats et des entreprises que je n’achève pas", a souligné le chef de l’Etat, à l’adresse de ses compatriotes.

Le général Sassou Nguesso devait déposer dans la journée le dossier de sa candidature au ministère de l’Intérieur.

Six personnalités ont déjà déposé leurs candidatures. Il s’agit d’André Milongo, ancien président de l’Assemblée nationale, Kignoumbi Kia Boungou, un militant de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS de M. Lissouba) qui n’a pas le soutien de l’ancien président, Luc Daniel Adamo Mateta, ancien ministre délégué chargé des régies financières, Martin Mbéri ancien ministre de l’Urbanisme, Bonaventure Mizidy, président du Parti républicain libéral, et d’un général à la retraite, Anselme Makoumbou Nkouka.

Chacun de ces candidats a déposé la caution exigée de 5 millions de FCFA (environ 7.800 euros).

En revanche, deux candidatures n’ont pas encore reçu l’aval des autorités. Il s’agit de celle d’Antoine Miété, personnalité peu connue de la vie politique et de Côme Manckassa, président de l’Union congolaise des républicains.

Les deux hommes n’ont pas déposé leur caution en espèces.

La clôture des candidatures est fixée au 17 mars à 00H00 locales

La campagne pour l’élection présidentielle s’ouvrira le 20 février et prendra fin le 8 mars.

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