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Droit de réponse de l’UPADS

Didier Mahouèle ma Makita
92500 RUEIL MALMAISON

Rueil Malmaison, le 9 janvier 2009.

Congopage, portail web du Congo Brazzaville

Monsieur le Rédacteur en Chef,

Sous la signature de « Courageux Anonyme », vous avez récemment publié un article intitulé « UPADS : l’effritement se poursuit », relatif aux écrits d’un ectoplasme isolé qui ne représente que sa propre personne et la poignée d’affidés qui ont profité avec lui des subsides destinés à faire vivre le parti et qui ont été détournés à des fins jamais avouées.

Cet article mérite me semble-t-il un droit de réponse dans le parallélisme le plus strict, le lecteur ayant le droit d’avoir les éléments d’appréciation qui ne lui ont pas été présentés.

Veuillez en conséquence trouver en pièces jointes :

1 -la déclaration d’Ange-Edouard POUNGUI à l’issue du dernier Conseil National de l’U.PA.D.S.
2 -le message d’Ange-Edouard POUNGUI à l’occasion de la nouvelle année.
3 -une réponse aux invectives de Monsieur le Maître de Conférences Paulin MAKITA.

Je voudrais toutefois signaler votre absence lors des travaux du dernier Conseil National de l’U.PA.D.S. : il faut reconnaître que cela se passait à Brazzaville et non à Pointe-Noire, mais vous aviez là l’occasion rêvée de constater l’innovation au sein de ce parti qui le premier a mis le débat d’idées en avant, le premier a désigné son candidat par les mécanismes de la démocratie interne. [1]

Vous avez manqué un excellent débat lors de cette rencontre. Loin des querelles dynastiques vécues dans des partis que nous nous abstenons de plaindre, ce sont des projets et des programmes que le Bureau Politique de l’U.PA.D.S. avait appelés et leur présentation au Conseil, et ces projets ou programmes constituaient l’argumentaire de ceux qui se présentaient au suffrage.

Monsieur Paulin MAKITA étant seul maître sur son site, je doute fort qu’il accepte de publier les éléments que je vous fais parvenir. Je vous remercie donc de rendre accessibles sur votre site les documents que je vous ai cités.

Avec mes voeux pour l’année qui commence, je vous prie d’agréer Monsieur le Directeur de la publication, Monsieur le Rédacteur en Chef, l’expression de mes sincères salutations.

Didier Mahouèle ma Makita
Membre du Conseil National de l’U.PA.D.S.


Déclaration d’Ange-Edouard POUNGUI à l’issue du dernier Conseil National de l’U.PA.D.S.

Camarade Président,
Camarades Vice-présidents,
Camarade Président de la Commission Nationale d’Evaluation,
Camarades Secrétaires Nationaux,
Camarades Membres du Bureau Politique,
Camarades Membres du Conseil National,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Camarades et Amis,

Notre Président aurait pu rehausser de sa présence l’événement qui nous réunit aujourd’hui. Malheureusement il est arbitrairement maintenu loin de son pays toute une décennie, à la suite du putsch du 05 juin 1997. Ayons donc une pensée pour lui. De même que je vous invite à penser à nos camarades Benoit Koukébéné, Moungounga Nkombo Nguila et Philippe Binkikita, tous condamnés injustement après une parodie de procès. Notre parti continuera de lutter pour que notre président et nos trois camarades retrouvent leur pays dans la dignité.

Camarades
Mesdames, mesdemoiselles messieurs,

En adoptant le multipartisme, notre pays s’est résolument engagé dans la voie de la démocratie, et le peuple congolais a rejeté toute sorte d’hégémonie et de confiscation des prérogatives qu’il avait ainsi conquises.

La lutte du peuple congolais pour la démocratie a été couronnée par de la Conférence Nationale Souveraine de 1991. C’est grâce à cet évènement historique que l’UPADS a vu le jour et c’est toujours grâce à lui que l’UPADS a conquis le pouvoir par les urnes, en portant son Président, Pascal Lissouba à la tête de notre pays en 1992. Les multiples dérèglements et vicissitudes qui ont essayé d’entraver ce parcours vertueux, en imposant au pays une guerre atroce, n’ont pas réussi à arrêter le cours de l’histoire.

C’est ainsi que l’UNION PANAFRICAINE POUR LA DEMOCRATIE SOCIALE, le parti créé par le Président Pascal LISSOUBA, dont la devise est je vous le rappelle : Liberté, Solidarité, Progrès, a engagé une réflexion qui, dans le prolongement du Congrès Extraordinaire de décembre 2006, a abouti à l’élection ce 30 novembre 2008 par le Conseil National à une très forte majorité, du candidat du parti à l’élection présidentielle de 2009.
Le recours à cette procédure constitue une première dans les annales des partis politiques dans notre pays. C’est la preuve que la démocratie, la vraie, est bien vivante au sein de notre parti.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers amis,
Chers camarades.

Le Conseil National de l’UPADS s’est exprimé. Me voici donc candidat de l’UPADS à l’élection présidentielle. Je mesure le poids de la responsabilité qui m’incombe, à savoir, conduire notre parti à la victoire.

Je dois d’abord remercier tous ceux qui ont porté leur bulletin sur ma modeste personne. Je porte dans mon cœur le Président du parti, chaque membre du collège des Vice Présidents de l’UPADS, je porte dans mon cœur le Président de la Commission nationale d’Evaluation, chaque membre du Secrétariat National, chaque membre du Bureau Politique de l’UPADS, chaque membre du Conseil National de l’UPADS, chaque militant de l’UPADS et chaque sympathisant de l’UPADS, femme ou homme, qu’il soit à Brazzaville, dans l’une des dix belles régions du Congo ou ailleurs dans le monde.

L’heure de porter haut le flambeau de la liberté sur les remparts de la démocratie a sonné. L’heure de partager la longue et mûre réflexion que j’ai menée sur l’avenir de notre beau pays le Congo est venue. L’heure de nous dresser et de sortir le Congo du chaos est venue, l’heure de réconcilier les Congolais entre eux est arrivée.

Voici l’engagement et la lourde responsabilité que je prends vis-à-vis des Congolaises et des Congolais : un autre Congo est possible et je suis déterminé à le construire avec eux. J’y mettrai toute mon énergie et j’engage toutes les Congolaises et tous les Congolais à relever avec moi ce défi.

Je suis candidat à l’élection présidentielle pour redonner la confiance perdue, redonner l’espoir de jours nouveaux, remettre les Congolaises et les Congolais au Travail, remettre ce Peuple sur la route de l’Unité, de la Liberté, de la Solidarité, de la paix et de la réconciliation véritable, afin qu’il retrouve sa Force en même temps que le chemin de la vraie Démocratie Pluraliste et de l’Honneur. Cependant, il doit être clair que le candidat de l’UPADS que je suis, ne sera pas un candidat faire-valoir. C’est pourquoi l’UPADS continue d’exiger un recensement administratif permettant de déterminer le corps électoral et l’instauration d’une Commission électorale indépendante. J’espère que le pouvoir actuel qui avait lui-même exigé et obtenu ces conditions, ne devrait éprouver aucune difficulté à accepter si tant il comprend bien l’intérêt pour notre pays d’organiser des élections propres et crédibles. De même que j’espère que le dialogue avec l’opposition annoncé par le Premier ministre Mvouba, va être engagé dans les meilleurs délais.

Chers compatriotes congolais, je m’adresse à chacune et à chacun de vous : comme vous le savez tous, j’ai servi avec assiduité l’état congolais ; j’ai rempli avec conviction les différentes missions qui m’ont été confiées ; je connais ce pays et je l’aime. Je demande donc aux Congolaises et aux Congolais de me faire confiance pour un autre avenir. A cet égard, je prends l’engagement de donner la priorité au Congo.

Que vive l’UPADS !
Que vive le Président Pascal Lissouba !

Je vous remercie.

Ange-Edouard Poungui
Candidat à l’élection présidentielle.
Premier décembre 2008.


Message de vœux de Ange-Edouard Poungui à l’occasion du nouvel an 2009

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Congolaises, Congolais,
Chers camarades et sympathisants de l’UPADS,
Chers camarades, chers amis.

L’année 2008 a été marquée par un enchaînement de crises dont l’une entraînait l’autre, et celle d’un pays se répercutait sur un autre.

Les progrès accomplis ces derniers siècles ont transformé notre monde en un village planétaire, et la crise financière née aux Etats-Unis est devenue une crise mondiale. Un bémol a cependant été introduit dans le fonctionnement néo-libéral dominant, et la responsabilité de la puissance publique dans le système de régulation a trouvé des partisans qui y étaient traditionnellement opposés.

Un recul de la paix dans le monde a été enregistré. Nous noterons particulièrement tout près de chez nous : le Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, le Tchad, le Darfour, le nord Niger, le nord Mali, l’impasse politique au Zimbabwe, le drame somalien, etc... Et il convient d’y ajouter les conflits en Irak, en Afghanistan, et à Gaza.

Devant les souffrances engendrées par ces conflits, souhaitons un retour des différentes parties sur la table de négociation de sorte que 2009 redonne un espoir de retour à la paix, et en tous les cas d’un arrêt de l’engrenage de la violence et la reprise du dialogue.

J’en appelle à la communauté internationale par la voix des institutions que sont l’Union Africaine, l’Union Européenne, la Ligue arabe, par la voix des grands pays parmi lesquels les Etats-Unis d’Amérique et la France, à œuvrer pour le silence des armes et le retour de la paix partout où leur influence peut amener un salutaire repli des conflits pendant cette année 2009.

Sur le plan du symbole, 40 ans après le célèbre « I have a dream » de Martin Luther King, le « yes you can » puis le « change can happen » de Barack Obama n’ont pas fini de résonner dans la tête des six milliards d’habitants de la planète.

Sur le plan économique le monde subit une sévère crise économico financière qui risque de se transformer en récession mondiale, et nous devons faire nôtre, l’inquiétude qui s’empare du monde afin d’y faire face en toute responsabilité.

En ce qui concerne la République du Congo, le constat est que depuis 1998 le prix du pétrole s’est envolé de 16 $ à 150 $ en moyenne annuelle, tandis que la production pétrolière n’a cessé de croître et que le dollar est passé dans la même période de 797 à 416 francs CFA.

Ces données qui auraient dû se traduire par une amélioration des conditions de vie des Congolais, sont au contraire matérialisées sur le terrain, par une baisse constante des possibilités d’accès à un minimum de confort, par des pénuries endémiques d’eau et d’électricité, par l’état de délabrement avancé des infrastructures urbaines et de l’équipement national, par la ruine même de la dignité humaine.

Ce triste constat en ce début d’année 2009, nous amène à réfléchir sur l’avenir de notre beau pays le Congo. Il est profondément malade et il nous appartient d’apporter les changements qui vont le ramener à la vie.

Le mal est si profond que nos villes comme nos provinces, en souffrent sans que le pouvoir, centralisé dans les mains d’un clan, ne s’en émeuve le moins du monde.

Selon le rapport « Doing Business » de la Banque mondiale, le Congo se classe dans les derniers rangs au monde en matière d’environnement des affaires. Les difficultés les plus préoccupantes concernent la création d’entreprise, l’emploi de la main d’oeuvre, l’enregistrement des biens, l’obtention de crédit, le paiement des impôts, le commerce international et le respect dans l’application des contrats, critères où le Congo se classe derrière la plupart des pays africains. La base de données de la Banque mondiale montre que le Congo doit réaliser globalement beaucoup de progrès pour attirer les investissements privés. Le rapport « Doing Business » pointe par ailleurs la nécessité de simplifier le processus de règlement des impôts, les entreprises congolaises payant 2,3 fois plus d’impôts que dans les autres pays africains.

Une élection présidentielle est annoncée : nous devons nous saisir de cette occasion pour faire de 2009 l’année du nouveau départ. Nous devons nous battre pour ramener le Congo à la place qui lui convient dans les classements internationaux.

Sur le plan de la démocratie, notre premier devoir et notre inlassable combat est d’exiger un recensement administratif permettant de déterminer au plus juste le corps électoral, et l’instauration d’une Commission électorale paritaire et réellement indépendante. A ce combat, nous associons de toute évidence l’irréversibilité la démocratie pluraliste, et la pacification réelle du débat politique tout en évitant les dérives.

C’est ainsi qu’il nous faut garantir le caractère national et républicain de notre force armée, assainir les finances publiques aujourd’hui vampirisées dans des circuits occultes et obscurs, créer des emplois, inscrire notre jeunesse dans l’avenir avec l’espoir de l’ouvrir au monde et doter nos chercheurs d’un outil qui les remette dans la course dont ils ont été écartés avec mépris.

Il nous faut ce faisant, relever les défis qui sont stigmatisés par le rapport « Doing Business » de la Banque mondiale. Il nous faut œuvrer avec opiniâtreté pour atteindre « les Objectifs du millénaire pour le développement » que je rappelle à chacun :

1 -Réduire de moitié l’extrême pauvreté et la faim ;
2 -Assurer l’éducation primaire pour tous ;
3 -Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ;
4 -Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans ;
5 -Améliorer la santé maternelle ;
6 -Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies ;
7 -Assurer un environnement durable ;
8 -Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

A l’aube de cette nouvelle année, j’adresse des vœux de santé, de bonheur et de prospérité au Président Pascal LISSOUBA, à nos camarades Benoit Koukébéné, Moungounga Nkombo Nguila et Philippe Binkikita, en faveur desquels nous continuons d’exiger l’annulation des condamnations qui les frappent injustement. Et nous n’oublions pas notre camarade Gilbert TSONGUISSA MOULANGOU qui croupit avec d’autres prisonniers politiques dans les geôles du pouvoir de Mpila

J’adresse mes vœux à tous les Congolais répandus dans divers pays qui les accueillent, ainsi qu’aux chefs de ces Etats et aux peuples qui leur ont offert l’asile ou leur émigration volontaire.

Enfin, mes vœux vont à la direction de l’UPADS dans ses trois organes à tous les membres et sympathisants de l’UPADS, à chaque Congolaise et à chaque Congolais où qu’il soit.

Que vive la République du Congo !
Que vive l’UPADS !
Que vive le Président Pascal Lissouba !

Je vous remercie.

Ange-Edouard Poungui
Candidat à l’élection présidentielle.
3 janvier 2009.


Réaction aux propos inacceptables de Monsieur Paulin MAKITA.

Dans un exercice qui le connaît bien, Monsieur Paulin MAKITA s’est fendu d’une prose où l’invective le dispute à la contre-vérité, et ce cru bouillon a été donné en pâture aux internautes qui démunis des éléments sincères d’appréciation se sont trouvés trompés par celui qui se complait à se désigner comme « Secrétaire Général par intérim » d’un parti qu’il a fui depuis le Conseil National du 30 avril 2005, cette assise qui a relancé la vie du parti en lui redonnant vie.

N’en déplaise à ce Monsieur, il restera à jamais intérimaire d’un poste qui aujourd’hui fonctionne normalement et à plein régime avec un titulaire bien connu de tous.

Venons-en à sa prose délirante du 31 décembre 2008.

Je commencerai par rappeler au sire Paulin MAKITA que c’est au domicile de Pascal GAMASSA que l’U.PA.D.S. a pris naissance, et que certains qui se prétendent co-fondateurs n’étaient pas à la proclamation de cette naissance : ils étaient surpris parce qu’ils n’étaient pas à la source. Il faut aussi rappeler qu’au lendemain du coup d’état de Monsieur SASSOU, la dispersion des cadres de l’U.PA.D.S. à travers le monde a mis ce parti dans un état de léthargie qui est devenu d’autant plus profond que d’une part son Secrétaire Général avait trouvé l’ingénieuse idée d’insulter le Président Pascal LISSOUBA dans un livre assassin qu’il avait publié ; et d’autre part la personne désignée pour assurer l’intérim du premier cité n’a rien fait pour rassembler ce qui pouvait l’être. La reprise en main de l’U.PA.D.S. ne deviendra effective qu’à partir de 2004, quand plusieurs responsables de ce parti se réunissent à plusieurs reprises. Il en résultera la cérémonie de présentation des vœux au Président Pascal LISSOUBA le 16 janvier 2005, puis une réunion des cadres du parti le 29 janvier 2005 présidée par la Président lui-même, au cours de laquelle est décidé de convoquer la session extraordinaire et décentralisée du Conseil National du 30 avril 2005. Voilà la première « avancée sur le plan de l’unité ».

La Conseil National du 30 avril 2005 il faut le savoir, décidera d’intégrer au sein de l’U.PA.D.S. les partis qui en avaient fait la demande. Il s’agissait en l’occurrence du CDUR, MARS et le parti de Souchlaty Poaty Alphonse. Une autre « avancée sur le plan de l’unité ».

Puis l’Assemblée Générale sur les Champs Elysées le 1er octobre 2005, autre « avancée sur le plan de l’unité » s’il en est, consacre l’idée d’un Congrès Extraordinaire « dès l’été » pour reprendre les mots de Christophe MOUKOUEKE !

Le Congrès de décembre 2006 est donc l’étape décisive qui consacre ce que Paulin MAKITA appelle « avancée sur le plan de l’unité ».

Il eut suffi à Monsieur Paulin MAKITA, Maître de Conférences de son état, donc professionnel de la lecture et de la recherche, de lire les articles 9 et suivants des Statuts de l’U.PA.D.S. pour ne pas fourcher avec ses notions d’effraction et de militantisme, de suffisance et de mépris qui traduisent clairement sa méconnaissance du parti dont il se réclame.

Je ne ferai aucun commentaire de ces articles, mais je laisse chacun constater les errements de notre chercheur :


1 -Article 9

L’UPADS, est un Parti national. Il est ouvert à toute personne qui adhère aux présents Statuts et souscrit aux objectifs stratégiques du Pari et à sa doctrine.

2 -Article 10
L’UPADS est un Parti confédéral à l’échelle de l’Afrique. II est ouvert à toute personne morale, à tout Parti ou groupement qui en accepte les Statuts et le Programme.

3 -Article 11
L’UPADS est un Parti unitaire. II peut se muer en un Parti Fédéral dans le cadre d’un regroupement avec d’autres Partis partageant le même idéal.

4 -Article 12
L’UPADS accepte en son sein l’existence des courants.
Le courant à l’intérieur d’un Parti n’est pas un Pari dans le Parti et n’a pas de structure propre. II n’est ni organisé, ni structuré. II se manifeste à l’occasion d’un débat et de manière tout aussi informelle que circonstancielle.

Ajoutons-y aussi les articles 81 et 84 :


5 -Article 81 - Des devoirs des membres

Tout membre de l’UPADS a le devoir :
 de connaître les Statuts, le Règlement Intérieur et le Programme du Parti ;
 de soutenir fermement le Parti dans ses entreprises ;
 de militer dans un organe de base du Parti et de participer aux activités organisées par le Parti et de se consacrer avec dévouement aux tâches du parti ;
 de s’acquitter régulièrement de ses cotisations ;
 d’être discipliné, de développer un esprit patriotique, de respecter la chose publique ainsi que la propriété d’autrui ;
 de développer l’esprit de bénévolat ;
 de savoir faire montre de sollicitude à l’égard de ses compatriotes . d’être capable de solidarité avec la Communauté Africaine et Internationale ;
 de ne pas engager le Parti sans en avoir reçu mandat

6 -Article 84 - Des droits des membres
Tout membre de l’UPADS a le droit :
 d’être élu et de se faire élire dans les instances du Parti
 de formuler des propositions écrites ou orales sur chaque question concernant la vie du Parti au cours des réunions ;
 de s’exprimer librement et ouvertement dans les réunions du Parti
 d’adresser au Conseil National, au Comité Directeur, au Secrétariat National, à une instance dirigeante du Parti toute information dont il aurait pris connaissance ;
 d’émettre des réserves sur un sujet donné, concernant la République et la vie du Parti ;
 de bénéficier du soutien du Parti dans la gestion de sa carrière et de sa promotion sociale ;
 de ne pas être rendu personnellement responsable des engagements pris dans le cadre d’une mission confiée par le Parti.

J’aurais pu passer sur le fait que Monsieur Ange-Edouard POUNGUI est le seul et unique congolais qui ait jamais eu le courage de démissionner d’une fonction ministérielle, et de la primature en particulier ! Le fait est d’autant plus signifiant que l’époque du parti unique ne se prêtait pas à ce genre de bravoure !

Pour les plus jeunes qui n’ont pas connu cette époque, il faut dire que l’on entrait dans les fonctions pour exécuter la volonté de celui qui détenait le pouvoir absolu. Même les programmes du parti unique n’étaient rien devant cette volonté. Si « voluntas Dei est causa omnium rerum », il en allait de même de la volonté du dictateur. Les plus jeunes comprendront que, le désordre et le mépris du peuple en moins, nous sommes revenus à ce qui se passait « au temps du mono ». Mais revenons à notre sujet.

J’aime beaucoup le professeur Paulin MAKITA quand il nous sert des écrits rassurants. Il met tout le monde au défi d’organiser une cérémonie de vœux chez le Président Pascal LISSOUBA. A titre d’information, la bonne lecture qu’il faille faire de sa révélation est que lui-même n’a plus réussi à organiser cette manifestation dont il ne se vante que dans un passé lointain. L’aveu est manifeste : MAKITA est persona non grata chez le Président Pascal LISSOUBA.

Le professeur MAKITA nous offre sur son site une information du 05/12/2008 avec une photo que nous connaissons depuis au moins 2005 : quoi de plus normal ! Il n’y a que les autres qui ne peuvent pas utiliser des photos d’archives !

Mais qui vous a dit, Monsieur Paulin MAKITA, que cette photo datait du 22 décembre 2008 ?

Avait-on mobilisé la presse pour cet évènement ?

Et vous osez parler de « film de la honte », vous qui avez osé traîner le Président LISSOUBA à l’AGECA parce que vous espériez qu’il fût assez faible pour entériner des coups bas que vous mijotiez alors ? L’homme fatigué physiquement et « indisponible politiquement » n’était pas tombé dans votre piège. Rappelez-vous : il a refusé de lire le tissu de traîtrises que vous aviez projeté de lui faire porter. Bika buzoba papa. Ne faites pas d’une photo d’archives une pierre d’angle de vos attaques traîtresses. « Ceci est simplement hallucinant », comme vous dites.

Ceci me rappelle un certain 23 août 2005 où notre cher professeur MAKITA a cherché à couvrir sa quête de foin à la mangeoire de Mpila par un prétendu message du Président Pascal LISSOUBA à l’usurpateur, au putschiste de Brazzaville ! Plus c’est gros et mieux ça passe ! Hélas pour MAKITA : personne ne s’est laissé berner. Il a trempé le bec dans la mangeoire et y a laissé son âme.

Mais trahir le Président Pascal LISSOUBA ne suffisant pas, il espère faire avaler toutes sortes de couleuvres à ses lecteurs, mais « heureusement, nos compatriotes sont plus perspicaces ». Il veut nous parler de résultat d’élections ? Parlons-en. Paulin MAKITA a-t-il déjà oublié qu’inscrit comme candidat à Mossendjo lors des élections législatives de 2007, il n’a plus mis pied dans cette localité, chassé qu’il était par les citoyens de cette ville ? Il est facile de pointer du doigt ceux qui ont eu le courage de participer à cette compétition truquée et donc jouée d’avance : nous savions tous et nous savons encore que les victoires et les défaites dans ces conditions ne pouvaient pas traduire une quelconque volonté du peuple.

A Mossendjo, le professeur Paulin MAKITA préféra la fuite à la bataille, mais à la différence des pompéiens à Pharsale, il ne fuyait pas des ennemis mais ceux dont il prétendait solliciter les suffrages.

Et puisqu’il est question du Président du Conseil des Vice Présidents, M. Pascal GAMASSA, ceux qui suivent avec attention la chronique judiciaire n’ont pas encore oublié la rocambolesque plainte que l’ancien Secrétaire Général par intérim Monsieur Paulin MAKITA avait déposée auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris contre : Monsieur Pascal GAMASSA : Vice Président de l’U.PA.D.S., Permanent du Conseil des Vice Présidents de l’U.PA.D.S. ; Monsieur Benoit KOUKEBENE : Vice Président de l’U.PA.D.S. et Monsieur Alain Pascal LEYINDA : Membre du Bureau Politique de l’U.PA.D.S., membre de la Coordination de l’U.PA.D.S. FRANCE-EUROPE, tous en tant que témoins assistés ; Pour faux, usage de faux et abus de faiblesse dans le fonctionnement de l’U.PA.D.S., le Parti du Professeur Pascal LISSOUBA. D’ailleurs tous les média s’étaient emparés de cette affaire au point que le doute s’était insinué dans l’esprit de certains membres du parti.

Il y a eu moins de média pour commenter la conclusion de cette affaire : le Juge d’Instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris a tout simplement rendu une ordonnance de non lieu dans cette affaire. Cette ordonnance était accompagnée d’un réquisitoire définitif du Procureur de la République aux fins de non lieu datée du 04 septembre 2008 : le professeur Paulin MAKITA a été renvoyé à ses études. Que dire de plus ? « L’affaire est close », a dit le Président Pascal GAMASSA, « tous ceux qui m’ont accompagné dans l’entreprise de relance des activités de l’U.PA.D.S. ne sont ni des putschistes ni des usurpateurs » [2]
.

Enfin, et c’est la mousse sur notre vin de palme, on peut lire : « Nous ne soutiendrons pas sa candidature et je n’appellerai pas à voter pour lui. » De qui se moque-t-on ? Cet homme qui a été chassé de ce qu’il supposait être son fief électoral, dont le site est resté sec depuis décembre 2006 (réveillé par le Conseil National de l’U.PA.D.S. qui a été une sorte de loupe sur son inexistence), qui a réussi le tour de force de signer avec son rival l’éternel « Secrétaire Général » un risible et stupide appel qui a volé en éclats dès sa publication, qui n’a organisé aucune réunion depuis 2005, qui a été sans scrupule et publiquement réclamer sa part de foin à la mangeoire de Mpila le 23 août 2005, cet homme « appellerait à voter » pour ou contre quelqu’un ? Dans ce cas dites-moi ; qui « appellerait »-t-il ?

N’est-il pas temps de clore définitivement le chapitre de l’invective et des règlements de compte plus ou moins larvés ? Quelles sont vos idées Paulin MAKITA ? L’heure est à la recherche de solutions pour sortir le Congo du marigot dans lequel le dictateur de Mpila l’a plongé. L’heure est à user de ses forces pour obtenir un recensement administratif qui puisse établir avec précision le corps électoral. L’heure est à exiger et pour obtenir une commission électorale indépendante et paritaire. L’heure de taire les querelles improductives est venue : nous avons un dictateur à battre par les urnes, nous !

Didier Mahouèle ma Makita
Membre du Conseil National de l’U.PA.D.S.

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