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Un produit possible dans la finance

Etude de marché pour un organisme financier de crédit

le crédit à la consommation

Est-il actuellement possible de favoriser la reprise de la croissance économique en favorisant le redémarrage de la consommation et de certains investissements ? En songeant un instant qu’il est possible d’inventer des produits nouveaux à l’instar de ce qui se voit déjà sur place : le micro-crédit.

Micro-finance et développement du marché financier congolais
Etude de marché pour un investissement
A rentabilité prometteuse en Afrique centrale (Congo).

Depuis environ une année, la Banque Mondiale a lancé dans l’espace économique congolais, un projet financier qui ne cesse de se développer. De quoi s’agit-il ?
Relancer les petites activités économiques de survie, notamment dans le commerce.

La Banque mondiale a diagnostiqué que les difficultés de relance économique viennent aussi en partie du côté du système financier bancaire peu adapté. Ayant évalué l’activité de « baillage » déjà florissant en dépit du taux d’intérêt très élevé (30%/mois)dans ce secteur, le problème majeur demeure alors l’inadaptation de la banque congolaise à son milieu.
Cette inadaptation vient essentiellement de l’absence d’innovation et la non-créativité des produits adaptés au marché congolais.

Le projet de la Banque Mondiale a été de lancer la micro-finance : Renflouer financièrement les structures micro-financières existantes et leur imposer l’obligation de résultats. Ces résultats consistent essentiellement à voir se développer ces structures grâce à une politique d’économie d’échelle, consistant à distribuer le maximum de petits crédits définis à l’avance (essentiellement dans le petit commerce dans un premier temps), ce qui implique une politique de proximité avec les clients potentiels. Ainsi, les représentants de ces structures sont présents sur dans les marchés surtout pour proposer leurs produits. Ils ont toujours sur eux un stock important de carnets d’adhésion. Ils sont rétribués à la commission.

La politique de petits crédits au plus grand nombre possible de clients est à double avantage : Elle permet effectivement de faire un maximum de profits en touchant un grand nombre de clients à un coût assez bas ; elle est une forme de gestion du risque client : il est plus sûr de pouvoir faire pression sur un client dont la dette est peu élevée que sur un client à une dette très élevée par exemple.
Au bout de tout cela, les structures les plus performantes auront avec l’appui de la Banque Mondiale l’agrément pour se constituer en structure bancaire reconnue.

Cette action a eu quelque effet sur le comportement des banques. Ces dernières ont réagit par des petits produits dans le genre « m’bongo express » du Crédit rural, expression qui signifie la politique bancaire qui octroie assez aisément des « facilités » aux clients salariés de l’administration et du privé de solliciter une avance de salaire payable en trois fois ou mensualités avec un taux d’intérêt malgré tout impressionnant de l’ordre de 2,5% voir plus.

Le projet de la Banque Mondiale ainsi que l’activité de baillage qui est toujours présente ont révélé la capacité d’endettement des Congolais et leurs capacités de remboursement. Il est donc possible de lancer une activité de distribution de crédit qui tienne compte de cet aspect, surtout lorsque le crédit est limité (plancher et plafond). Il existe au Congo une catégorie socio-professionnelle ayant un niveau de revenu suffisant pour supporter des mensualités de l’ordre de 380€ (250.000 francs CFA).

Ci-dessous, la formulation de la proposition pour un investisseur doté d’une surface financière et d’un goût des affaires.

Projet Société financière pour le Crédit

Tout pour le crédit

Capital : fonds d’investissement : 300,000 euros.

Objet : crédit en ligne pour les résidents au Congo.
Choix de la cible : statut de salarié du privé et de la fonction publique.
Modalité de sélection : critère unique : salaire mensuel supérieur à 610 €
Agro-alimentaire, universitaire, magistrat, secteur pétrolier
Offre de crédit comprise entre 3000 et 15.000 €
Remboursement dans la période de 12 mois à 60 mois

Taux d’intérêt : 20%
Assurance obligatoire : 5%

Modalité de recouvrement : prélèvement à la source (signature de document par le client autorisant le prélèvement par le service financier de l’entreprise)
Comme on le voit, la sélectivité est assurée par la durée de remboursement obligatoire.
Du point de vue du mode de vie, les salariés congolais au Congo ayant un salaire au moins égal à 400.000 francs CFA ont bien la capacité de remboursement d’une mensualité de 210.000 francs CFA.

Fonctionnement du système : par compte bancaire local. Se rapprocher des banques des clients.

Le choix d’exclure certaines catégories de clients est dicté par le fait que :
  Les commerçants à la sauvette ont déjà sur place des mutuelles de crédits adaptés à leurs besoins
  Les gros commerçants ont suffisamment de moyens et d’atouts financiers et ne voudront pas de cette limitation du crédit.
  Les risques de solvabilité sont malgré tout très importants quand on doit compter sur son affaire, même juteuse, pour rembourser le crédit.
Le salaire reste, en dépit des aléas de l’instabilité politique et économique, le meilleur garant dans la gestion du risque client. Il vaut mieux un nombre assez important de clients (on contrôle mieux le risque) qu’un nombre restreint de clients gros emprunteurs.
En dépit de l’instabilité politique, les affaires reprennent et le risque politique n’a pas beaucoup d’influences sur un tel système de crédit.
Des problèmes peuvent surgir dans la recherche des partenaires dans l’assurance pour assurer au taux de 5% le crédit ( à cause de la réputation de ce pays). Ils peuvent être résolus en élargissant la recherche des assureurs éventuels vers les zones où le climat social a souvent été en instabilité (le reste de l’Afrique, le Moyen-Orient, le Liban, …)


Par : mwangou

Ceci n’est pas une occasion de polémique. on réfléchit pour le bien des gens. La lutte contre la pauvreté est très multiforme. Les cadres sont aussi dans la pauvreté.

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