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Guéguerre entre les transporteurs en commun et la mairie de Brazzaville

Réunis le 14 janvier 2005 à la Chambre de commerce de Brazzaville, les transporteurs en commun ont boudé le paiement de certaines taxes municipales au titre de l’année en cours. Ils ont demandé à la mairie de leur attribuer une part d’argent versé par la société de téléphonie mobile Libertis Télécom pour la publicité portée sur la vignette de la municipalité.

Cette réunion a été convoquée par deux organisations syndicales des transporteurs, notamment l’Union des employés de transports en commun (UETC) et le Syndicat des conducteurs routiers et contrôleurs indépendants (SCRCI).

Au total, trois points figuraient à l’ordre du jour de cette rencontre qui s’est déroulée dans un climat affine. Il s’agit de la situation de la publicité de Libertis, l’examen de la situation du paiement des armoiries et les divers.

Au terme de leurs travaux, les transporteurs ont décidé de ne pas s’acquitter des taxes sur les armoiries au titre de cette année, et d’aller en grève au cas où leurs préoccupations ne seraient pas prises en compte par les autorités municipales.

Confrontée aux difficultés financières, la mairie de Brazzaville avait sollicité le concours des partenaires dans la réalisation des armoiries. La société Libertis avait répondu à l’appel de la mairie de Brazzaville. C’est ainsi qu’au cours de l’année 2004, la vignette de la mairie comportait le logo de cette société de téléphonie mobile.

Les transporteurs avaient dénoncé cette procédure qui a rapporté à la mairie près de 700 millions de francs CFA. Il y a quelques semaines, le maire de la ville, Hugues Nguélondélé a fait savoir que la somme versée par la société Libertis, avait servi pour financer les travaux de réhabilitation des avenues de Trois martyrs (5ème arrondissement) et Matsoua (2ème arrondissement).

Le maire de la ville a également annoncé le retrait du logo de Libertis sur la vignette de l’année 2005, de même que la diminution du prix de certaines taxes municipales. Les autorités municipales ont eu plusieurs réunions l’année dernière avec les responsables des syndicats des transporteurs sur les taxes municipales.

Le président de l’UETC, Gampio Sar Gilberti a souligné certaines taxes auxquelles les transporteurs en commun de la capitale sont astreints. Selon M. Gampio, les transports en commun créent quelque 25000 emplois.

Lu dans www.congo-site.info

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